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Nzickonan Stéphanie

Nzickonan Stéphanie

graldine coup« Les femmes doivent se lever pour la cause de l’assainissement.

Il y va de leur vie et de celle de leurs enfants.

S’investir dans l’assainissement durable est porteur de développement,

offre de nombreuses opportunités et contribue à sauver la planète. »

Géraldine MPOUMA LOGMO

Présidente de l'Association des Femmes Professionnelles de l'Eau et de l'Environnement du Cameroun

 

 FaustinaLes gens rougissent quand les femmes commencent à parler de merde et de caca en public. On m'a demandé plusieurs fois pourquoi il faut parler des toilettes dans les réunions ou en public. Nous en parlons à cause des 4,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à des installations sanitaires gérées en toute sécurité. La plupart des ménages africains vivant dans des communautés à faibles revenus, des bidonvilles et des zones rurales n'ont toujours pas de toilettes chez eux et sont obligés de partager les toilettes avec d'autres ménages. Ils dépendent des toilettes publiques où l'on peut distinctement capter l'odeur des matières fécales ou déféquer ouvertement.
Le droit à un assainissement propre et sûr est, au cœur, le droit de chaque individu à une meilleure santé et à la dignité humaine. Il est également fondamental pour une société plus saine et plus sûre, car il permet aux gens de se débarrasser de leurs déchets de manière appropriée... Lire plus

Faustina BOACHIE

Présidente des Femmes Professionnelles de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, Ghana

 

 mariamA l’occasion de la journée mondiale des Toilettes, il convient de sensibiliser la population à se raccorder à un ouvrage d’assainissement durable et décent et de se munir d'un dispositif adéquat de lavage des mains ; toute chose qui annihilera conséquemment les maladies liées au manque d’hygiène et favorisera ainsi, à long terme, l’espérance de vie de ces ménages. Cette sensibilisation au regard de l’intérêt que revêt  le lavage des mains pour la sureté des ménages, annihilera conséquemment les maladies liées au manque d’hygiène et favorisera ainsi, à long terme, l’espérance de vie de ces ménages. En cela, comme la jeunesse est le meilleur vecteur de sensibilisation, nous faisons des établissements scolaires une priorité dans nos actions de sensibilisation surtout en ce temps de pandémie COVID19, il est important de rappeler les gestes essentiels... Lire plus

Mariam AHMED

Présidente du Réseau Djiboutien des Femmes Professionnelles de l'Eau et de l'Assainissement

 

 

  konaré2Rien de plus stupéfiant que de voir qu’en Afrique, des personnes n’ayant pas accès à des toilettes se promènent fièrement dans les communautés avec un smartphone en main…

Pourquoi le continent africain peine à relever le défi de l’assainissement? Tout simplement parce que la plupart des pays africains préfèrent  investir des milliards dans la construction des routes et des réseaux de télécommunication que dans la construction de réseaux d’assainissements et/ou de toilettes  aux normes ! Les pays africains ne comprennent-ils pas que les inondations, les sécheresses et la raréfaction des ressources en eau continueront d’avoir des répercussions sociales, sanitaires  et environnementales  catastrophiques mais surtout alarmantes pour la planète ?

En tant que leaders engagées du secteur de l’eau et de l’assainissement, nous les femmes réitérons notre volonté à accompagner l’AAE dans sa quête de solutions africaines pour un accès durable à l’assainissement des plus vulnérables à savoir les femmes et les enfants... Lire plus

KONARE Kadiatou MALINKE

Présidente du Réseau Malien des Femmes Professionnelles de l'Eau et de l'Assinissement

 

 

 WhatsApp Image 2020 11 18 at 13.58 Avec plus de 80% de la population (ivoirienne) ayant recours au système d’assainissement autonome, il revient à chacun individuellement ou de façon collective, à travers les ménages, entreprises de vidange ou par l’intervention des organismes et institutions de promouvoir :

- la réalisation et l’entretien d’ouvrages d’assainissement adaptés notamment les toilettes, les fosses septiques ; - un système de collecte et de transport sécurisé ; -la mise à disposition et le bon fonctionnement d’unités de traitement dédiées.

Ensemble faisons de nos toilettes des moyens de préservation de la vie... Lire plus

Julienne SIE PALE

Présidente de l'Association Nationale Toilettes pour Tous, Côte d'Ivoire

 

 

 

mouminata Sous la menace du changement climatique, la protection des infrastructures d’eau, 

d’hygiène et d’assainissement est plus que jamais de la responsabilité de tous, 

pour la santé et le bien-être de nos populations et celui des générations futures.

 Mouminatou ADJIBI

Présidente du Réseau Béninois des Femmes Professionelles de l'Eau et de l'Assainissement

L'AAE est engagée à assurer l'accès universel à un assainissement durable et à la protection du climat.

Faites passer le message SVP!

L’Association Africaine de l’Eau organise lors des sessions de son Conseil Scientifique et Technique (CST) des Journées Portes Ouvertes (JPO). Les JPO consistent en l’organisation d’une mini exposition, variant entre 10 et 20 stands, et des conférences lors de la grande plénière de l’ouverture des travaux du CST.

Le bureau du CST, fortement mobilisé et impliqué dans l’organisation de toutes les étapes des JPO, a décidé d’en faire une vitrine pour l’amélioration constante de l’image de l’AAE à travers l’Afrique et le monde. L’édition présente est matérialisée par 02 conférences techniques et un atelier sur les technologies d’innovation. Elle se tient en ligne du fait de la crise sanitaire actuelle

L’Association Africaine de l’Eau invite la communauté des acteurs du secteur de l’Eau et de l’Assainissement aux 85èmes assises du Conseil Scientifique et Technique qui se tiendront du 16 au 18 novembre 2020, en visioconférence, sous le thème : Défis et opportunités des crises sanitaires sur l’atteinte de l’objectif 6 des ODD: quelles Stratégies de l'AAE pour accompagner les réponses en Afrique.

Membres de l’AAE, décideurs, politiques, municipalités, experts, ONG, fournisseurs de technologies, vous êtes tous attendus.

Marquez vos agendas pour être présents à ce rendez-vous d’échanges autour des enjeux de l’eau et de l’assainissement au plan Africain.

Lien d’inscription : 85ème CST de l'AAE

Doter les municipalités/communes d’un outil stratégique pour évaluer elles-mêmes leurs besoins en renforcement de capacités institutionnelles, c’est l‘un des objectifs recherchés par le projet Eau, Assainissement et Hygiène pour les municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH). Avec leurs capacités institutionnelles renforcées, les mairies disposeront de plus de compétences et d’autonomie pour proposer leurs suggestions au sein des sphères de prises de décision de haut niveau en charge de la planification, budgétisation, gestion, régulation et suivi des services d’eau et d’assainissement. Cette nouvelle dynamique de coopération pourrait être le gage d’une collaboration réussie entre les municipalités et le gouvernement central. Ainsi, au terme d’un processus participatif et transparent, huit municipalités/communes au Bénin et également en Côte d’ivoire, ont été retenues pour bénéficier dudit projet dont la vision principale est d’aider les administrations municipales, les directions et agences nationales, les fournisseurs d'accès et les prestataires de services pour une amélioration des services d'eau, d'assainissement en incluant les populations pauvres et vulnérables.

Ce projet d’une durée de 5 ans a débuté en septembre 2019. Il est financé par USAID et mis en œuvre par Tetra Tech au Bénin et en Côte d’Ivoire. Au nombre des quatre résultats intermédiaires du projet figure, l’amélioration de la gouvernance municipales et des capacités de gestion des acteurs municipaux du secteur de l'eau et de l'assainissement. Pour y parvenir, MuniWASH va doter les 16 municipalités/communes cibles d’un outil dénommé l’Indice de Renforcement Institutionnel.

Cet Indice de Renforcement Institutionnel propose une méthode d’évaluation de la capacité des organisations à partir de l’analyse partagée de fonctions essentielles et non exhaustives que sont : les ressources humaines/ compétences du personnel, les politiques et procédures, les installations/équipements et technologies, l’engagement citoyen et enfin les systèmes et processus. Cette approche innovante permet d’effectuer un diagnostic des capacités institutionnelles des municipalités/communes à travers une démarche d’auto-évaluation des fonctions de la maîtrise d’ouvrage communale, relatifs au secteur Eau, Assainissement et Hygiène. L’outil permettra aux municipalités/communes d’avoir une indication fiable de l’état d’évolution de leur structure organisationnelle afin de déterminer leurs lacunes et définir par conséquent, un plan de renforcement des capacités fondées sur les écarts réels constatés et identifiés par elles-mêmes.

Avant la phase de déploiement à grande échelle, l’équipe du projet MuniWASH a été formée ce mardi 11 août 2020 sur cet outil. Cette formation a enregistré la participation des représentants de l’USAID et des ministères techniques, ainsi que des représentants des organisations communales du Bénin et de la Côte d’Ivoire à savoir l’Association Nationale des Communes du Bénin et l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire. Ceux organisations faitières des communes pourraient jouer un important rôle en matière de mobilisation des communes pour s’inspirer de l’expérience mise en œuvre au sein des 16 municipalités/communes cibles du projet. La formation qui s’est déroulée en ligne a été dispensée par Sarah LEDDY, consultante internationale spécialisée dans le renforcement des capacités et la gouvernance visait à outiller l’équipe du projet MuniWASH et les acteurs clés d’implémentation à la compréhension et à l’exploitation de cet outil.

‘’L’Indice de Renforcement Institutionnel n’est ni un audit ni une évaluation de la qualité des services fournis par la mairie, mais il évalue plutôt la capacité interne pour les rendre’’ a clarifié la consultante Sarah LEDDY. Cette étape de formation préalable sera suivie d’une phase pilote avec une commune avant de s’étendre à l’ensemble des 16 communes cibles au Bénin et en Côte d’Ivoire. Les données seront collectées au moyen d’entretiens avec les Maires et leurs adjoints, les membres des conseils municipaux, le personnel des mairies et les organisations de la société civile qui militent pour les questions relatives à l’accès à l’eau et l’assainissement dans chacun des deux pays.

Le Directeur Exécutif de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) a le regret de vous informer du rappel à Dieu, de Monsieur Marcel Zadi Kessy, père fondateur de l’AAE, dont le décès est survenu dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 octobre 2020, à Abidjan, suite à une longue maladie.

Monsieur Zadi Kessy Marcel était Président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire de à 2011 à 2016. En côte d’Ivoire, son nom rime avec le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) qu’il a intégré en 1970. Après avoir occupé successivement les fonctions de chef de service, de Directeur de département, de Directeur Général Adjoint et de Directeur Général, Marcel Zadi Kessy devient Président Directeur Général (PDG) de la SODECI en 1985. En 1990, à la création de la compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE), lors de la privatisation du secteur électrique ivoirien, Marcel Zadi Kessy en devient également le Président Directeur Général. Il a cumulé ainsi pendant plus de dix ans, les fonctions de PDG des deux sociétés, puis en 2002, il est devenu Président des Conseils d’administration des deux entreprises.

Monsieur Marcel Zadi Kessy est Président Fondateur de l’Union Africaine des Distributeurs d’Eau (UADE), devenue Association Africaine de l’Eau (AAE).

Le Directeur Exécutif de l’AAE présente ses sincères condoléances à la famille biologique ainsi qu’à la famille professionnelle de Monsieur Zadi.

Pour signer le livre de condoléances, veuillez cliquer ici

Du 07 au 08 octobre 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a convié à un atelier de validation des représentants de la Commune du Plateau, des Ministères du secteur eau, assainissement, environnement et santé, de régulateurs, des opérateurs de l’eau et de l’assainissement, des laboratoires d’analyse de la qualité de l’eau, des universités nationales, des instituts et centres de recherche, des organisations internationales, des bailleurs de fonds et la presse.

Cet atelier avait pour objectif de Valider la note conceptuelle de l'Observatoire National de la qualité des eaux en Côte d'Ivoire. L'Association Africaine de l'Eau (AAE) était représentée par M. Gilles Djagoun, Coordinateur Sénior du Programme Eau en charge du programme de renforcement des capacités de l’AAE (AfriCap).

Etape importante dans la démarche d’implication des parties prenantes du secteur de l’eau et de l’assainissement, cet atelier fait partie du processus facilité par l'UNESCO en vue de la mise en place d’un Observatoire National de la qualité des eaux en Côte d’Ivoire. Après diverses présentations, travaux de groupes et échanges, les participants à travers leurs échanges ont contribué à l’amélioration de la version provisoire de la note conceptuelle pour la mise en place d’un observatoire de la qualité des eaux en Côte d’Ivoire, élaboré un projet de plan d'action et de stratégie de mise en œuvre pour la mise en place de l’observatoire (activités, calendrier, acteurs clefs et rôle), proposé des partenaires clefs, des donateurs potentiels, des orientations en vue de la mobilisation des fonds et formulé les prochaines étapes pour la mise en place dudit observatoire.

Pour de plus amples informations veuillez contacter : M. YEYE, Ange Boni Joachim, Consultant Programme Sciences, UNESCO, Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

RUWAFIKI, (Rural Water Filtration Kit), est une initiative de cinq (5) étudiants en Master, de l'Institut universitaire panafricain des sciences de l'eau et de l'énergie (PAUWES) d’Algérie, qui veulent à améliorer la santé des populations grâce à l'eau potable. Ces jeunes experts en eau, ont conçu un kit de filtration qui agit comme une station d'épuration et qui utilise des matériaux naturels tels que le Moringa et le charbon actif pour purifier l'eau de consommation domestique, provenant sources insalubres telles que les étangs, les rivières et les puits.

Cette initiative a reçu la certification d'une entreprise mexicaine de renommée internationale, la CIMAV.

Comme on le sait, plus de 300 millions de personnes en Afrique subsaharienne n'ont pas accès à l'eau potable, ce qui entraîne un nombre important de décès : environ 500 000 personnes meurent de maladies d'origine hydrique, en particulier dans les communautés rurales et périurbaines, et principalement des enfants de moins de cinq ans. Pour contribuer à atténuer cette situation, le groupe de jeunes étudiants a conçu, dans le cadre de l'initiative RUWAFIKI, ce kit de filtration qui utilise des matériaux durables et réutilisables ; en outre, le kit est abordable pour les communautés à faibles revenus et contient un manuel d'utilisation adaptable à toute langue locale qui guidera l'utilisateur dans l'utilisation du kit.

La population cible actuelle de RUWAFIKI se trouve en Ouganda, puis s'étend à d'autres pays africains, dont la Tanzanie, le Nigeria et la Zambie.

RUWAFIKI a déjà porté plusieurs prix, dont l'actuel prix BeChangeMaker Africa, où l'équipe a occupé à la 3ème place sur les 315 équipes en compétition.

Les membres de RUWAFIKI sont Margaret Sima Kironde (Tanzanie), Oludare Durodola (Nigeria), Victo Nabunya (Ouganda), Claydon Mumba (Zambie) et Francess Awunor (Nigeria)

Pour en savoir plus sur RUWAFIKI, veuillez visiter leur site internet www.ruwafiki.com et les pages des médias sociaux Facebook : rural water filtration kit  Instagram : ruwafiki_19

Sous la thématique « Les opportunités socio-économiques de l’assainissement à l’ère de la COVID-19 » ; le réseau des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement de la RDC (RJPEA-RDC) avait organisé, le samedi 05 septembre 2020 à la Maison des jeunes du Centre Carter/Goma, un atelier de renforcement des capacités.

Au début de la séance, une minute de silence en mémoire du feu Professeur Yves Magloire KENGNE, ancien coordonnateur senior du programme Assainissement en charge du projet SAO-CWIS décédé en juin dernier, avait été observée.

20 représentants d’organisations des jeunes ont pris part à cet atelier facilité par Monsieur Serge Koko Bashonga et Madame Nicole Musimbi.

Dans son intervention, Monsieur Serge Koko Bashonga avait parlé de plusieurs points dont les types d’assainissement ; également il avait pu parler de l’importance d’assainir : l’amélioration de la santé de la population, la protection de l’environnement, l’augmentation de la productivité, la création d’emploi.

Madame Nicole Musimbi, à son tour, parlait de toilettes nouvelles génération afin d’informer les jeunes des efforts qui se font au travers le monde pour contribuer à l’assainissement et d’inspirer les jeunes à innover dans tous les domaines car la recherche croît de façon exponentielle. Cette dernière est présente dans tous les domaines : téléphones, ordinateurs, voitures, médecine… C’est aussi le cas dans le domaine des sanitaires, nous devons faire usage des nouvelles technologies pour l’assainissement.

Au-delà des toutes les notions liés aux avantages de l’assainissement (préservation des vies, économie réalisée sur les soins de santé, protection de l’environnement, progrès en matière d’éducation, réduction des inégalités des genres…), les jeunes avaient surtout compris comment l’assainissement permet de générer de manière significative des activités économiques et de créer de l’emploi ; surtout en cette période où les services d’eau d’hygiène et d’assainissement constituent un maillon clé de la lutte contre la pandémie du COVID-19.

A la fin de l’atelier, un jeune professionnel, Monsieur Salem avait partagé son expérience entrepreneuriale dans la fabrication d’un savon liquide, 100% made in Congo, une initiative qui avait débuté juste après la confirmation du premiers cas de COVID-19 en RDC.

"Effets de l’Eau Non-Facturée sur l’exploitation des sociétés d’eau en Afrique: Cas du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire". Et "Impact des politiques et systèmes de gestion des sociétés d’eau sur les performances de service en Afrique : Cas de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso". Tels sont les thèmes des mémoires soutenus respectivement par Djalia UMUTANGAMPUNDU et Margaret Sima KIRONDE, toutes deux, étudiantes en Master à l’université panafricaine des Sciences de l’Eau et de l’Energie (PAUWES) d’Algérie, en option : Politiques de gestion de l’eau. Ces soutenances se sont déroulées respectivement le dimanche 20 et lundi 21 septembre, par visioconférence depuis Abidjan, Côte d’Ivoire.

Le choix de ces thèmes, selon Dr. Simeon Kenfack, Directeur des Programmes de l’AAE, intervient dans le cadre du mandat de l’Association qui est celui d’accompagner les sociétés d’eau d’assainissement d’Afrique ainsi que tous les acteurs, à mettre en place des politiques et cadres règlementaires appropriés, des solutions techniques innovantes pour leur permettre d’améliorer leur performance d’offre de services d’eau et d’assainissement.

Ainsi, l’étude de Djalia tout en mettant en évidence l’impact de l’eau non facturée sur les différents indicateurs de performance clés des sociétés d’eau, a révélé la nécessité de mettre en place des politiques et cadre de gestion cohérent du secteur tant il est constaté que la multiplicité des intervenants peut constituer un frein dans la prise de décision, une surcharge financière dans les coûts opérationnels et finalement un retard à l’accès pour tous à l’eau et aux services d’assainissement à l’horizon 2030.

En ce qui concerne Margaret, les résultats de son étude montrent que le succès est possible dans chaque contexte managérial (pulic-public ou public-privée) si des politiques de gestion appropriées sont bien coordonnées et mis en œuvre au niveau national. Aussi invite-elle les décideurs à mettre en place des cadres cohérents de suivi-évaluation des politiques et systèmes de management de l’eau qui seuls, constituent le gage certain de l’atteinte de l’objectif 6 des Objectifs du Développement Durable en matière d’eau et d’assainissement.

Au terme de leur soutenance, les deux étudiantes ont reçu les félicitations du jury international dont certains étaient basés en Algérie, d’autres en Ethiopie en plus de l’équipe d’encadrement basée à l’AAE en Côte d’Ivoire. En dépit du contexte difficile dans lequel s’est réalisé ce travail, contexte dû à la crise sanitaire, c’est unanimement qu’ils leur ont octroyé le diplôme de Master.

Notons que Djalia UMUTANGAMPUNDU de nationalité Rwandaise et Margaret Sima KIRONDE de nationalité tanzanienne, sont en stage à l’AAE depuis Mars 2020 et travaillent sous la direction de Dr. Simeon Kenfack, Directeur des Programmes, assisté de Messieurs Gilles DJAGOUN, Coordonnateur Sénior du programme AfriCap et Charles BOTI, Doctorant.

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