Lilongwe Water Board (LWB) (la régie des eaux de la ville de Lilongwe au Malawi) bénéficie de l'aide de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), pour la mise en œuvre du ''projet de renforcement des capacités de réduction de l'Eau Non Facturée (ENF) pour Lilongwe Water Board''. Ce projet vise à renforcer la capacité de gestion de la réduction de l'ENF et, en fin de compte, à réduire l'Eau Non Facturée et à améliorer l'efficacité de l'utilisation de l'eau dans la ville de Lilongwe.
Le projet devrait améliorer la capacité de planification de la LWB pour les activités de réduction de l'ENF, améliorer la capacité de mise en œuvre de la réduction de l'ENF au niveau de la zone de comptage du district (DMA), et améliorer la diffusion des connaissances et des compétences sur la réduction de l'ENF au sein et en dehors de la société. Une fois le projet achevé, on s'attend à ce que Lilongwe Water Board, en utilisant ses propres capacités, continue à faire des efforts pour réduire le taux d'ENF, actuellement de 37%.
Adjamah Affo Boni, Directeur de cabinet du Ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise a lancé vendredi 21 mai 2021 à Lomé, le Projet de renforcement des capacités des communes en assainissement total et inclusif (SAO-CWIS et Africap) de l’Association Africaine de l’Eau (AAE). Un projet qui vise à accompagner les villes africaines dans l’amélioration de leurs systèmes d’assainissement dont la Gestion des boues de vidange (GBV).
Au Togo, les trois (3) communes (Golfe 5, Ogou 1 et Tchaoudjo1) retenues pour le projet avec le concours de la Togolaise des Eaux (TdE) auront à améliorer leurs infrastructures d’assainissement et renforcer l’inclusion sociale de leurs populations.
« Le lancement du projet de renforcement des capacités des communes en assainissement total et inclusif constitue un pas dans la recherche des solutions, en vue d’assurer sur l’étendue du territoire national un meilleur accès des populations aux infrastructures d’assainissement», a déclaré Amah Affo Boni, Directeur de cabinet du Ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise.
Dans les détails, le projet qui prend en compte 14 pays dont 52 villes au total, permettra une gestion efficace et efficiente des déchets humains et une récupération efficace des ressources générées tout au long de la chaîne d’assainissement. Ce, à travers une diversité de solutions techniques autonomes ou collectives.
« Pour un démarrage effectif des activités de ce projet dans les pays, un atelier de lancement est nécessaire dans le but d’identifier les acteurs clés de l’assainissement à tous les niveaux (national, régional, communal), de présenter clairement aux parties prenantes le projet dans toutes ses composantes et articulations en faisant apparaitre les niveaux d’implication de chaque acteur, présenter et discuter le plan d’action à court et moyen terme du projet et discuter et convenir des engagements des parties», a détaillé Djagoun Gilles, Représentant de l’AAE.
A l’occasion, Kossi Aboka, Maire de la commune du Golfe 5, a invité les populations à plus de civisme et à une meilleure gestion des ouvrages d’assainissement dans le pays.
La participation de la TDE
En effet, depuis des années et à l’initiative du Gouvernement, la Togolaise des Eaux (TdE) œuvre pour l’accès à l’eau potable pour tous.
Pour Gbati Yawanke Wake, Directeur de la TdE, la société a considérablement renforcé sa présence dans le pays, en ouvrant plusieurs agences, ce qui a positivement impacté l’accès à l’eau potable en milieu urbain.
Au-delà, d’énormes investissements sont également consentis afin d’accroître la production et étendre le réseau d’adduction d’eau dans plusieurs localités urbaines.
Rappelons que le Togo en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) 6, s’est donné pour objectif de garantir à ses populations, un accès qualitatif et quantitatif à l’eau potable à l’horizon 2030.
Notons enfin que tout comme le Togo, 13 autres pays d’Afrique bénéficient du Projet de renforcement des capacités des communes en assainissement total et inclusif (SAO-CWIS et Africap) de l’AAE financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et l'USAID.
Thierry Affanoukoe
www.gapola.net
L’Association Africaine de l’Eau (AAE), en partenariat avec la Société des Eaux de Guinée (SEG), a procédé ce mercredi, 19 mai 2021, au lancement de son projet dénommé « Renforcement des capacités en assainissement inclusif à l’échelle des villes africaines SAO-CWIS ». Le coup d’envoi de ce projet a connu la présence des Maires des 5 communes de Conakry, du Directeur Générale de la SEG, des Experts venus du Sénégal et du Burkina Faso et les Représentants des villes de Guinée concernées, Kindia, Labé et Kankan, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
(…)
Dans ce pays, ce projet devrait toucher la zone spéciale de Conakry et les villes de Kankan, Labé et Kindia. D’ailleurs, ce projet arrive en Guinée à un moment ou le pays se trouve dans un besoin urgent de service de qualité dans le traitement de l’eau et de l’assainissement. C’est pourquoi, dans son discours de circonstance, Mamadou Diouldé Diallo, le secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, a promis que la Guinée mettra tout en œuvre pour la réussite de ce projet.
« (…) L’accès au service d’assainissement est l’un des défis majeurs pour la majorité des pays africains, notamment la Guinée. La qualité et la couverture des services par des opérateurs d’assainissement sont parfois en inadéquation en raison de plusieurs facteurs, notamment le manque de ressources financières pour les investissements majeurs. L’Assainissement inclusif à l’échelle des villes dont il est question dans ce projet permettra aux villes implantées notamment, la ville de Conakry, de Kindia, de Labé et de Kankan, de bénéficier des services d’assainissement parfaitement adéquats. Nous tenons, une fois de plus, à travers nos illustres invités de l’AAEA ici présents, à remercier cette association et ses partenaires techniques et financiers pour le choix porté sur les 4 villes de la République de Guinée. Et, nous les rassurons de notre disponibilité à accompagner la mise en œuvre de cet important projet », a dit Mamadou Diouldé Diallo, avant de déclaré ouvert l’atelier de lancement des travaux de ce projet.
De son côté, Dr Mbaye Mbéguéré, Coordinateur senior des programmes d’assainissement de l’AAE en charge du programme SAO-CWIS, a donné les raisons qui ont conduit à intégrer la Guinée dans ce projet.
« La Guinée, par la société des eaux de Guinée, est un des acteurs majeurs de l’AAE. La SEG fait partie des membres fondateurs de l’AAE et fait partie des membres les plus actifs qui animent régulièrement les congrès et les conseils scientifiques organisés par notre association. C’est pour dire simplement que lorsqu’une opportunité aussi importante que l’amélioration de l’assainissement se présente, on ne peut pas laisser la Guinée en marge. Il faut dire que, comme les autres pays, l’assainissement est en besoin urgent au niveau de la Guinée. On se rend compte également que les autorités du pays ont mis l’assainissement au cœur de leur priorité. Ce qui explique que la Guinée soit une des cibles majeures de l’AAE. Et, l’objectif est d’accompagner les sociétés d’eau et d’assainissement ainsi que les municipalités en charge de l’eau et l’assainissement en Afrique », a indiqué Dr Mbaye Mbéguéré.
Présent au lancement de ce projet, le maire de la commune de Ratoma a profité de l’occasion pour demander aux guinéens d’utiliser rationnellement l’eau dans les ménages.
« C’est quelque chose qui est intéressant parce que ça concerne la Guinée et les guinéens. Quand on parle de problèmes d’assainissement, quand on parle de problèmes d’eau, ça doit intéresser tout le monde. C’est la raison pour laquelle j’ai été motivé à venir assister à l’atelier pour savoir de quoi il s’agit exactement. Ce que nous pouvons faire, c’est de demander aux populations d’utiliser l’eau rationnellement. Parce qu’on a toutes les possibilités que Dieu nous a offertes, mais nous n’avons pas les moyens pour réagir conséquemment. Si on entretient bien notre environnement, on pourra même vendre de l’eau aux autres pays qui sont à côté », a laissé entendre Issa Soumah.
De son côté, Ousmane Diallo, le président de l’Association des Vidangeurs de Guinée, a salué l’association d’opérateurs privés aux travaux de lancement de ce projet.
Diallo Ousmane, président de l’Association des Vidangeurs de Guinée
« Je pense que l’atelier là au niveau du renforcement des capacités pour l’assainissement est un très bon début pour nous opérateurs privés que nous sommes. Parce que nous occupons le maillons premier de la chaîne des valeurs de l’assainissement et autonome. Nous sommes quasiment l’ami de tous les ménages. Donc, c’est nous qui déployons tout ce qui est camion Vidangeur dans les ménages qui ont certainement des fosses septiques. Nous sommes vraiment concernés par cet atelier, » a-t-il conclu.
Notons que L’Association Africaine de l’Eau et d’Assainissement (AAEA) est une organisation qui œuvre pour le rayonnement de la qualité de l’Assainissement, la production et de la distribution d’eau potable en Afrique. Actuellement, cette organisation pilote un projet financé à hauteur de 3 500 000 dollars financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et par l’USAID. Et, c’est ce projet, déjà implanté dans 45 pays à travers le continent, qui vient d’être lancé ce mercredi en Guinée.
Mohamed Guéasso DORÉ pour Guineematin.com
Source www.guineematin.com
La première conférence virtuelle AAE-Media WASH, organisée par l’Association Africaine de l’Eau (AAE) s’est déroulée ce 26 mai 2021 sous le thème : ‘’défis de la qualité de l’eau en Afrique, quelles approches de solutions de l’AAE pour améliorer le suivi de la qualité par les opérateurs’’.
Modéré par Dr. Siméon Kenfack, Directeur des programmes de l’AAE, cette conférence dont la cible primaire était les professionnels des média, a été suivie par environ 120 personnes en provenance de 33 pays du monde. L’objectif était de renforcer les connaissances des participants sur la question de la qualité de l’eau, faire connaitre davantage l’Association et partager les leçons apprises dans la mise en œuvre des projets de l’AAE sur la qualité de l’eau.
Dans le développement du thème, M. François Van Wyk, Expert en qualité de l’eau à la Rand Water, Afrique du SUD, a présenté les meilleures pratiques en matière de surveillance et de contrôle de la qualité de l'eau, depuis le captage jusqu'à l'usine de traitement de l'eau potable. Puis Mme Laila Laraki, Chef de la division Surveillance de la qualité de l'eau à l'Office national de l'électricité et de l'eau potable au Maroc, a exposé sur les meilleures pratiques utilisées au Maroc par l'ONEE pour s'assurer que l'eau potable, de l'usine de traitement jusqu'au robinet du ménage, est de qualité sûre. Pour clore les exposés, Mme Aude Tapsoba, Field Application Specialist chez Merk, a présenté les normes et standards internationaux du contrôle de la qualité de l’eau. Ainsi les différents niveaux de surveillance de la qualité d’eau ont été passés en revue, permettant aux participants de mieux comprendre le processus.
A l'issue de cette session formative, quatre panélistes, représentants de mentors, de mentorés, et de partenaires de mise en œuvre du programme de l’AAE sur la qualité de l'eau, ont partagé avec le public, leur expérience et les leçons apprises de leur implication dans ce programme. Ce sont Dr. Irene NANSUBUGA, responsable de la gestion de la qualité de l’eau à National Water and Sewerage Corporation, Ouganda ; M. YAMEOGO Olivier, Chef du département du laboratoire central de la qualité de l'eau à l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA), Burkina Faso ; M. Oscar VIVIER, Sous-Directeur de la qualité de l’eau à la Société des Eaux de Guinée (SEG) et M. Bakary COULIBALY, Directeur Général de Enval SA, Abidjan, Cote d’Ivoire.
La conférence s’est achevée sur une note de satisfaction globale des participants, qui affirment avoir énormément appris des efforts déployés par les opérateurs pour offrir de l’eau de qualité à la population.
Le prochain webinaire de l’AAE aura lieu le 22 juillet 2021 et portera sur l’Académie Africaine de l’Eau.
Le projet Eau, Assainissement et Hygiène des Municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH) financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et mis en œuvre par Tetra Tech au Bénin et en Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’Association Africaine de l’Eau (AAE) aide l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) à créer et organiser une communauté de pratique axée sur la gestion de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour les municipalités cibles du projet.
Les Communautés de pratique proposées rassembleront les élus locaux les responsables des services techniques ou opérationnels des mairies dans le but de partager les connaissances et s’appuyer sur des méthodes efficaces de gestion des services d’eau et d’assainissement.
L’ANCB et l’UVICOCI représentent l’ensemble des communes de chaque pays, ce qui en fait des partenaires idéaux pour identifier et soutenir la collaboration entre le projet et les communes cibles. MuniWASH s’appuie sur l’expérience de ces organisations pour développer une culture d’échange et promouvoir le partage d’expérience sur les bonnes pratiques en matière de gestion et d’extension des services d’eau et d’assainissement.
La vision première de la communauté de pratique est de partager entre municipalités les bonnes pratiques en matière de fourniture des services d’eau et d’assainissement dans les communes. Les services en charge de la gestion de l’eau et de l’assainissement aux niveaux déconcentrés participeront aux rencontres de la communauté de pratique en fonction des thèmes qui nécessitent leurs interventions. Aussi, MuniWASH mettra à la disposition de la communauté de pratique un pool d’experts pour partager leurs connaissances au profit des membres de la communauté de pratique municipale en fonction des thématiques visées.
Mis en œuvre dans 16 municipalités dont 8 au Bénin et 8 en Côte d’Ivoire, le projet MuniWASH a débuté en septembre 2019 et vise à faciliter la coordination entre les acteurs publics/privés et les municipalités cibles pour améliorer l’accès des populations urbaines à des meilleurs services d’eau et d’assainissement en ciblant particulièrement les populations pauvres et mal desservies.
Le projet contribuera à améliorer les prestations de services dans le domaine de l’eau et de l’assainissements urbains en facilitant l’investissement privé, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles, la bonne gouvernance et enfin l’apprentissage et le partage des connaissances.
L’UVICOCI, par la voix de sa Secrétaire Générale, Mme Harlette N’Guessan, s’est félicitée de la mise en place de cette communauté de pratique déclarant « c’est une bonne initiative qui va permettre aux communes d’être en contact permanent mais aussi d’apprendre les unes des autres ». Au Bénin, Monsieur Sègla LIHOUSSOU, Directeur Exécutif de l’ANCB ainsi que Mme Alladatin Emenique, Assistante Technique Eau et Assainissement de l’ANCB, tout en saluant cette initiative ont suggéré à l’équipe de MuniWASH de mettre tout en œuvre pour garantir un fonctionnement dynamique de cette communauté de pratique. M. Lihoussou a suggéré au projet MuniWASH « de développer des thématiques très attrayantes pour que les communes s’intéressent à cette communauté de pratique. Il pourrait s’agir des thématiques sur les bonnes pratiques en matière de planification stratégique et de mobilisation des ressources pour le financement du secteur de l’eau et de l’assainissement par les municipalités, les innovations technologiques sur les outils et équipements pour la gestion municipale des services d’eau et d’assainissement, et enfin les modèles de réussite en matière de renforcement du cadre réglementaire pour le secteur de l’eau, de l'hygiène et l’assainissement.
Les communautés de pratique doivent comprendre leurs besoins et communiquer efficacement les informations utiles aux membres. MuniWASH décompose son approche en plusieurs phases: l’identification, la documentation, la diffusion et le partage dans un objectif de valorisation des expériences des uns pour une appropriation par les autres.
Au cours de sa mise en œuvre MuniWASH produira des notes d’apprentissages développées à partir des expériences tirées du projet qui seront diffusées via des canaux électroniques et au cours des évènements sur l’eau, l'hygiène et l’assainissement aux différentes audiences de professionnels du secteur et acteurs publics. MuniWASH travaille également avec les communautés de pratique de l’ANCB et de l’UVICOCI pour d’une part promouvoir un partage d’expérience bilatéral et d’autre part, utiliser leur site internet pour publier ses notes d’apprentissage sur une bibliothèque virtuelle. Au cours de sa mise en œuvre MuniWASH va développer 90 notes d’apprentissages qui seront diffusées via des canaux électroniques telles que la plateforme de partage des connaissances de l’Association Africaine de l’Eau. MuniWASH saisira les opportunités des rencontres trimestrielles de l’Association Africaine de l’Eau pour partager les acquis et les connaissances du projet à l’ensemble des participants afin de multiplier les opportunités de dissémination des produits d’apprentissage qui seront réalisés.
Après des années de travail infructueux dans la maçonnerie, M. Dosso s’interrogeait sur l’amélioration de sa qualité de vie et celle de sa famille.
Résidant de la ville de Oumé, Dosso était à la recherche d’opportunités lucratives, quand il fût approché par un agent de la mairie de sa localité.
Celui-ci lui présenta les possibilités liées à l’installation de toilettes et ouvrages « SaniPlus » développées au travers du projet Sanitation Service Delivery (SSD) mis en œuvre par l’ONG américaine PSI-CI. Convaincu que la qualité de vie de ses compatriotes pourrait s’améliorer par l’utilisation des toilettes améliorées en milieu rural qu’urbain, Dosso va entreprendre les démarches pour devenir entrepreneur dans la ville d’Oumé. Il a renforcé ses compétences en fabrication de toilettes « SaniPlus ». Puis, crée son entreprise dénommée « ETS Dosso » sis au quartier « Yaofla ».
Malgré ses débuts difficiles, Dosso, sillonnait les ménages de la ville et des villages pour promouvoir sa société et ses produits dont celui offert par « SaniPlus ».
Quelques mois plus tard, la qualité des ouvrages « SaniPlus » et le retour des ménages satisfaits ont porté l’écho de son savoir-faire dans la ville et les villages d’Oumé.
Par soucis de peaufiner sa stratégie pour un meilleur positionnement sur le marché, Dosso s’associe à une entreprise de fabrique de briques et de balouses pour mieux vendre ces ouvrages.
Cette approche va être payante et lui donner les possibilités d’acheter en gros du gravier et de posséder un tricycle pour faciliter ses livraisons croissantes. Très vite, ses installations de WC « SaniPlus » en zones rurales vont connaître un bond et lui offrir les ressources nécessaires pour envisager l’ouverture prochaine d’un second point de vente.
Aujourd’hui, Dosso rêve de conquérir les villes voisines par des points de vente « SaniPlus ».
Le Réseau Centrafricain des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (RECAFPEA) a fait un don de vivres et non-vivres aux femmes militaires du pays. Ce geste, selon la présidente du Réseau, Irène KAGAMA, avait pour objectif d’apporter un soutien affectif et matériel à ces mères qui se tiennent au front pour lutter contre la grande insécurité qui règne dans le pays. « Nous avons été profondément émues de voir des femmes consignées dans les casernes, et déployées dans diverses parties du pays pour combattre les forces nuisibles ; nous avons souhaité leur apporter notre soutien, leur témoigner notre reconnaissance et leur exprimer nos encouragements parce qu’elles risquent leur vie pour protéger la nôtre ».
La cérémonie de remise de dons a été parrainée par la première Dame de Centrafrique, Mme Brigitte TOUADERA, qui a félicité les membres du RECAFPEA pour cette initiative et leur a demandé de pérenniser de telles actions. Les femmes militaires, pour leur part, ont reçu ces dons de leurs sœurs civiles avec beaucoup de joie. Elles ont exprimé leur gratitude à leurs donatrices et les ont assurés de leur engagement à servir la nation avec loyauté pour le rétablissement de la paix et de la sécurité.
Le Réseau Centrafricain des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (RECAFPEA) a été créé en 2019 et compte à ce jour plus de 30 membres actifs.
Le président de la République de Djibouti, SEM Ismael Omar Guelleh a inauguré l'usine de dessalement et de production d'eau potable à Doraleh financée par l’Union Européenne pour 73 millions d'euros et par le gouvernement djiboutien à hauteur de 5.5 millions d'euros. Cette cérémonie marque une avancée et un progrès technique pour la République de Djibouti. Cette usine de dessalement est la première usine de traitement d’eau de mer dans l’Afrique subsaharienne.
L’usine produira d’abord 22 500 m³ d’eau potable par jour pour alimenter près de 250 000 habitants. Cette capacité doublera dans la phase 2 à 45 000 m³/jour. Il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans le cadre du programme de lutte contre la pénurie d’eau et vient compléter l’eau provenant de l’adduction transfrontalière avec l’Ethiopie. Cette eau produite par cette usine, rejoindra les réservoirs de stockage et sera distribué aux consommateurs pour combler ainsi, la demande toujours croissante de la population de la ville de Djibouti.
Cette usine construite par le groupement des sociétés franco-espagnole Eiffage/Tedagua. L’usine durant les 5 prochaines années sera sous contrat d’exploitation avec la société Tedagua et le personnel de l’ONEAD sera formée pendant cette période. Ainsi, l’ONEAD sera pleinement capable d’assurer la continuité de service.
L'AAE a connu une croissance exponentielle au cours des dernières années en termes de services, de portefeuille, de la portée du réseau et de la taille des effectifs. Après un tel développement organisationnel, il s’avère nécessaire de revoir et d'adapter les pratiques et processus de communication interne.
Pour ce faire, et grâce au financement de son partenaire German Water Partnership (GWP), l’AAE a démarré un Audit de ses processus et pratiques de communication. L’atelier de lancement a eu lieu les 23 et 24 mars 2021 à Abidjan, en présence de Nathalie Kolbe, Directrice du projet GAPWAS, représentant GWP au siège de l’Association et de M. Sylvain Usher, Directeur exécutif de l’AAE. Au cours de cette première étape, et avec l’aide des consultants, Jean de Dieu Cirhigiri de la République Démocratique du Congo (RDC), et Kristin Horn de l’Allemagne, les participants de l’atelier, membres du personnel de l’AAE ont été amené à identifier et à analyser les différents cas de communication à l’aide d’un outil d’évaluation ; l'objectif étant d'obtenir une image plus claire des rôles et des processus internes. Ainsi, pendant les 2 jours qu’a duré l’atelier, les participants se sont prêtés à l’exercice et ont pu identifier une variété de processus relatifs aux différents postes existant au sein de l’Association.
La seconde étape de cet audit qui se tiendra dans le courant du semestre, consistera à analyser les processus identifiés, à déceler les points forts ainsi que les points à renforcer, et à parvenir à une compréhension commune de la communication interne souhaitée.
À propos de German Water partnership:
German Water Partnership est un réseau du secteur allemand de l'eau à vocation internationale qui réunit environ 350 entreprises, associations professionnelles et institutions des secteurs de l'économie, des sciences et de la recherche.
A propos du partenariat entre l’AAE et German Water Partnership
La coopération entre l’AAE et German Water partnership a commencé depuis 2012 et s’est concrétisé en 2019 à travers la signature d’un partenariat qui consiste entre autres en des échanges d’expertises, des consultations et des renforcements de capacité.