Les rideaux sont tombés le 1er aout 2019, sur les 82èmes assises du Conseil Scientifique et Technique (CST) de l’AAE. Les travaux en comités spécialisés qui avaient démarré le 30 juillet, au lendemain de la cérémonie d’ouverture, ont permis aux délégués de se pencher sur la feuille de route reçue du bureau du Conseil Scientifique et Technique. Ainsi, ils ont pu évaluer le niveau de mise en œuvre des recommandations des CST précédents et envisager les actions futures. À l’issue de 2 jours de travaux, les 3 comités spécialisés ont produit leurs recommandations. (la feuille de route des CS est disponible sur le site internet de l’AAE)
D’abord le comité spécialisé 1, en charge du management, des ressources humaines et de la Communication, a discuté autour des publications de l’AAE, de la compétence des femmes du secteur et des prochaines élections. Ainsi le CS1 invite l’AAE à accroitre les initiatives de collecte d’informations, pour davantage enrichir ses publications. Il appelle au lancement de la réflexion sur le niveau de compétence des femmes dans le secteur, afin de planifier l’utilisation efficiente des fonds destinés au financement des activités du réseau. Par ailleurs, en prélude aux prochaines élections des membres du bureau du CST, le CS1 recommande que les domaines de compétences des Comités spécialisés, ainsi que les attributions des différents postes électifs du CST, soient inclues dans le règlement intérieur de l’AAE.
Le Comité Spécialisé 2, en charge de la gestion technique de l’eau, s’est penché sur entre autres sujets, le symposium International sur la Qualité de l’Eau et la formation sur l’eau non facturée. Pour ce qui est du symposium, le CS2 plaide pour la prorogation de la date limite d’organisation jusqu’en octobre 2019. Pour ce faire, il invite l’équipe programme et la Direction Exécutive à communiquer la liste des conférenciers au Comité Scientifique. Concernant l’eau non facturée, le CS2 demande à l’AAE d’accélérer les démarches en vue de l’organisation de la formation sur l’eau non facturée, de rechercher les fonds pour la formation pendant le congrès de Kampala par le biais des frais d'inscription. Le Comité spécialisé 3, en charge de l’assainissement, a quant à lui abordé la question du partage de connaissance sur la préservation des ressources en eau, et du programme RASOP. Ainsi, il demande à l’AAE d’inviter le programme WASAF et TNC au CST de Kampala, pour une présentation en plénière sur la problématique de la préservation des ressources en eau. Il s’engage à concevoir et soumettre des alertes (message et slogans) sur la problématique des ressources en eau et du changement climatique, en vue de leur publication dans les canaux de communication de l’AAE. Il prévoit l’organisation d’une réunion des structures africaines en charge de la préservation des ressources en eau de surface, pour définir un plan d’actions global.
Enfin, le CS3 demande une présentation du bilan final du programme RASOP au CST de Kampala. A la fin des travaux du CST, les délégués ont exprimé leur joie d’avoir pris part à la rencontre d’Addis Abeba et leur satisfaction pour la qualité des travaux ainsi que des intervenants.
Les prochaines assises du CST auront lieu en novembre 2019 à Kampala en Ouganda.
L’ensemble des recommandations et des communications de la 82ème session du Conseil scientifique et technique sont disponibles sur le site internet de l’AAE www.afwa-hq.org
L’Association des Jeunes Professionnels de l’Eau et l’Assainissement (AJPEA) avec la collaboration et l’appui technique et financier de WATERWORX, SOMAGEP-SA et SOMAPEP-SA du Mali, a organisé, les 22 et 23 juin 2019, une campagne d’informations sur les branchements sociaux . Il s’agissait de deux journées de campagne d’information dans trois quartiers ciblées Niamakoro, Sokorodji et Fitiribougouni en rive droite de Bamako. Ainsi, sous forme de caravane et de séances de discussion avec les notabilités de ces trois quartiers, les jeunes professionnels de l’eau et l’assainissement ont fait passer des messages en langue bambara sur les branchements sociaux.
Les objectifs de cette campagne étaient de sensibiliser les populations les plus démunis de ces quartiers vulnérables sur l'existence des branchements sociaux subventionnés ; donner les informations sur les démarches à effectuer pour se brancher au réseau de la SOMAGEP-SA, sensibiliser sur les droits et devoirs du citoyen qui ont accès à l’eau potable ( droit à une eau potable, devoir de payer les factures, sécurisation des compteurs, nécessité ne pas gaspiller et ne pas polluer l’environnement etc.)
Les populations ont réagi très positivement à ces journées au regard du bon accueil qu’ils ont fait aux jeunes. Ils ont fait part de leur gratitude vis-à-vis de ce programme, et souhaité que les premiers compteurs soient branchés dans un très court délai car le besoin en eau se fait sentir. « Fini la corvée d’eau pour les femmes et les enfants » s’est exprimé l’un des responsables du quartier. Certains d’entre eux ont dit leurs inquiétudes quant à l’indisponibilité du réseau de distribution dans certains axes des quartiers, et la non-possession de titre fonciers pour certaines familles. Les caravaniers les ont rassurés en expliquant que dans le cadre du projet structurant d’alimentation en eau potable de Bamako, les travaux de densification de réseau sont en cours pour l’ensemble de la capitale malienne et ses périphéries. En ce qui concerne le foncier, les populations peuvent s’adresser aux mairies et services de l’urbanisme qui les aideront à obtenir tous les justificatifs administratifs et fonciers nécessaires à la demande de branchement social.
Les jeunes professionnels pour leur part espèrent que les messages communiqués auront un impact positif, que les populations des quartiers ciblées ont bien compris qu’ils ont une opportunité à ne pas manquer et surtout qu’ils doivent s’acquitter de leur facture et ne pas gaspiller l’eau.
Notons que cette première campagne d’informations portait sur les branchements sociaux financés par la Banque Afrique de Développement.
En marge des assises du Conseil Scientifique et Technique (CST) de l’AAE qui se tenaient du 29 juillet au 1er août 2019 à Addis Abeba en Éthiopie, les délégués, avec à leur tête le Président du CST et le Directeur Exécutif de l’AAE ont participé à la campagne de reforestation initiée par le gouvernement Ethiopien.
En effet le lundi 29 juillet 2019, une vaste opération de reboisement a eu lieu en Éthiopie. Selon le gouvernement Ethiopien, pas moins de 350 millions d'arbres ont été plantés dans le pays de la Corne de l'Afrique de l'Est ce jour-là. S'ajoutant à ceux plantés depuis début mai dans le cadre d'une opération baptisée « Green Legacy ». Avec pour objectif de montrer l'exemple au reste de la Planète et de planter pas moins de 4 milliards d’arbres avant le mois d'octobre !
L’AAE qui tenait sa rencontre dans le pays n’a pas voulu rester en marge de cette action Eco-citoyenne. Ainsi, après la clôture de leurs travaux, le 1er août, les délégués ont rejoint le maire de ville et le Directeur Général de la fédération Ethiopienne de l’Eau, pour planter des arbres sur le site dédié à cet effet. Une action saluée par le premier responsable de la ville M Takele Uma Banti qui a traduit sa reconnaissance à l’AAE pour avoir pris part à la campagne.
Pour M Sylvain Usher, Directeur Exécutif de l’Association, le planting d’arbres contribue à la lutte contre le réchauffement climatique et partant aux actions en faveur de l’accès à l’eau en Afrique.
Les délégués de l’AAE ont quant à eux exprimé leur fierté et leur joie d’avoir contribué à la reforestation de l’Éthiopie.
187 experts du secteur WASH, en provenance de 30 pays, étaient réunis à Addis Abeba en Éthiopie du 29 juillet au 1er aout 2019, pour discuter de la question de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour les populations du continent africain, à l’occasion de la 82ème session du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE.
Le thème de cette rencontre était « Renforcer la responsabilisation en matière de performance et l'autonomie des services publics d'approvisionnement en eau et d'assainissement, afin d'améliorer l'accès de tous en Afrique ».
À l’ouverture de la rencontre, Muktar Ahmed, Directeur Général de la fédération des compagnies d’Eau d’Éthiopie, a exprimé sa joie d’accueillir les délégués dans son pays et exprimé son souhait que la réunion aboutisse à des recommandations concrètes, avec des idées novatrices, qui pourraient contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable.
M sylvain Usher, Directeur Exécutif de l’AAE, pour sa part, a rappelé que les défis liés à l'accès à l'eau et aux services d'assainissement sont communs à tous les pays africains mais avec des niveaux de gravités différents. C’est pourquoi, il a invité les acteurs de l’eau et de l’assainissement à unir leurs efforts, pour trouver les bonnes solutions pour le continent. « Nous en sommes capables, nous avons l'intelligence et nous avons les compétences » a-t-il affirmé.
Pour Dr Papa Samba, Président du Conseil Scientifique et Technique, la question de l'eau et de l’assainissement est longtemps restée l'une des équations les plus difficiles à résoudre en Afrique, « mais plus maintenant » s’est-il empressé de renchérir. Il a demandé à ses pairs de passer à l’action pour les générations futures. Évoquant le thème des Assises, le président du CST a affirmé qu’il est indispensable que « nous soyons performants pour gagner le combat pour l’accès aux services d’eau et d’assainissement. (…) Il nous faut être responsables et autonomes pour garantir un cadre de performance, seule voie pour nous mettre sur le bon chemin de l’atteinte du point 6 des Objectifs de Développement Durables, et relever le défi de notre siècle.
Enfin, intervenant au nom du Secrétaire d'État à l'Eau, à l’irrigation et à l’Energie, de la République Fédérale d'Ethiopie, Monsieur Bushira a rappelé qu’au cours des dernières années, des efforts progressifs ont été faits pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable, relatifs à l’approvisionnement en eau potable et au services d’assainissement dans de nombreux pays africains, notamment dans les parties septentrionales de l'Afrique. Cependant la couverture reste faible en Afrique subsaharienne, où l'accès à des services d'approvisionnement, demeure à environ 60%. Aussi, a-t-il plaidé auprès des donateurs, du secteur privé et de la communauté internationale, pour davantage d’engagement en faveur de l'accès à un approvisionnement en eau potable et à des systèmes d’assainissements sûrs et durables.
Le panel de haut niveau qui a suivi a permis de développer le thème de la rencontre à savoir « renforcer le responsabilisation en matière de performance et l’autonomie des services publics d’approvisionnement en eau et assainissement afin d’améliorer l’accès de tous en Afrique » ainsi, les modèles de l’Ethiopie, de l’Ouganda, du Niger et du Nigeria ont été présentés à l’assemblée (les résumés des présentations sont à consulter sur le site Internet de l’AAE (www.afwa-hq.org). Notons que le panel a été précédé d’une communication M Gosso Olivier, Directeur de service à la SODECI, relative au prochain Forum de Dakar, notamment la participation de l’AAE à ce grand rendez-vous planétaire. A la suite du panel de haut niveau, les technologies innovantes pour le secteur de l’eau, l’assainissement et l’environnement ont été présentées. Il s’agissait entre autres des compteurs d’eau innovants de HANGZHOU Laison Technology Co, de la technique de traitement des eaux usées de Arvind Envisol PLc, du renforcement des capacités des Services d’eau et d’assainissement et renforcement du système, de WaterAid, du relevé de compteur d’eau et l’application du logiciel mobile de DAFTECH Social ICT solution PLc.
La première journée de ces assises s’est achevée avec le forum des Exposants. Environ 15 fournisseurs de matériel hydraulique ont présenté leurs produits et invités les délégués à visiter l’exposition dont l’ouverture a eu lieu un peu plus tôt dans la journée.
Les jours suivants ont été consacrés aux travaux des comités spécialisés. Il s’agissait pour les membres d’évaluer le niveau de mise en œuvre des recommandations des CS précédents et de se pencher sur la feuille de route reçue du bureau du CST.
Les 82èmes assises du Conseil Scientifique et Technique de l’AAE se sont achevées le 1er aout avec la lecture des recommandations. (Disponible sur le site internet de l’AAE)
Après plus de 2 ans d’utilisation, le projet SSD a effectué des tests d’intégrité dans le but de vérifier la conformité de la proposition de valeur sur les ouvrages d’assainissement réalisés par les micro-entrepreneurs partenaires au sein des ménages clients. Dans la ville d’Abidjan, ce test a été réalisé dans une (1) commune, notamment la commune de Yopougon où le projet a vu ses premiers ouvrages réalisés. Le test a concerné huit (8) ouvrages comprenant des fosses septiques et des puits d’infiltration. Au terme du test il a été conclu que les fosses septiques réalisées se remplissaient effectivement après au moins deux ans d’utilisation. Les parois des murs étaient toujours intactes, avec une bonne répartition des boues selon les compartiments. Quant aux puits perdus, leur observation après deux ans d’utilisation confirme l’hypothèse de départ à savoir, une bonne infiltration du trop-plein d’eau provenant de la fosse septique dans le sol, avec des buses en béton intactes que lors de leur pose. Cependant, après les deux ans d’utilisation, le niveau d’eau dans le puits était de 90 cm sur 210 cm, cela montre qu’il faut augmenter la surface d’infiltration. Ce test démontre que le système doit être amélioré.
Au Bénin, l’équipe technique du projet SSD a réalisé un sondage auprès de 18 utilisateurs des latrines Mimin pour vérifier le niveau de remplissage des fosses dans les communes d’Abomey-Calavy et de Porto Novo. A l’issue de l’enquête, il a été constaté un niveau de remplissage des latrines à doubles fosses à hauteur de 35% après deux ans d’utilisation par un ménage. 94% des clients visité lors de cette enquête ont déclaré être satisfaits de l’utilisation des WC Mimin.
Les habitants du quartier Gbamnan Djidan 1 de Yopougon, Abidjan-Côte d’Ivoire peuvent pousser un ouf de soulagement. En effet, l’entreprise sociale Dji Ni Sii SARL (DNS) a inauguré, le mardi 18 juin dernier, un réseau d’eau dans ce quartier précaire de la plus grande commune de Côte d’Ivoire, en partenariat avec l’ONG Eau et Vie Côte d’Ivoire (EVCI). Ce sont environ 2500 habitants soit 600 ménages qui bénéficient de l’eau courante à domicile, toute chose qui vise à améliorer les conditions de vie de ces populations dont 95% avaient accès à l’eau par le réseau des revendeurs illégaux et à réduire la corvée d’eau, assumée le plus souvent par les femmes.
Le conseiller technique du ministre de l’Hydraulique, M. Antoine Djaa, qui présidait la cérémonie, a salué et encouragé l’ONG Eau et vie Côte d’Ivoire et DNS pour cette initiative qui répond à la problématique de la fourniture d’une eau potable de qualité et légale pour les populations installées dans les quartiers précaires en zone urbaine. Il a invité l’ONG à étendre ses actions dans les autres quartiers.
Les populations n'ont pas caché leur joie devant ce projet qui vient améliorer leurs conditions de vie. « La corvée d'eau, c'est fini », a laissé entendre le chef du quartier, M. Meite, qui intervenait au nom des bénéficiaires. « Votre action contribuera à réduire la fraude sur l'eau, une activité qui s'est développée dans ce quartier qui n'est pas raccordé au réseau de distribution publique d'eau courante », a-t-il poursuivi.
Pour Madame Sophie de la Bassetière, responsable de l’entreprise sociale, DNS intervient comme un opérateur de proximité qui agit au cœur des quartiers précaires pour fournir aux habitants, des services essentiels, tel que l'eau potable à domicile, à des coûts adaptés au contexte local. Cela, en partenariat avec l'Office national de l'eau potable (ONEP) et la Société de distribution d'eau (SODECI), a-t-elle assuré.
Dans le cadre de l’exécution de son plan d’activités, le Réseau Malien des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (REMAFPEA) participe chaque année à la célébration nationale de la quinzaine de l’environnement ,qui constitue un cadre de communication, d’échanges et d’expositions pour informer et sensibiliser les citoyens , les décideurs et les partenaires sur les questions environnementales.
C’est ainsi que le REMAFPEA a joué sa partition à l’occasion de la 20ème édition qui s’est déroulée du 5 au 7 juin 2019 à Bamako, en distribuant des fiches de sensibilisation lors des expositions dans les stands, pour un changement de comportement des citoyens à prendre soin de leur environnement ,à une prise de conscience nationale sur les effets du changement climatique et à lutter contre les pollutions de tout genre.
Les messages de sensibilisation ont porté sur les slogans suivants, les comportements à adopter : « Toute Pollution Est Nuisible Pour Les Hommes, La Faune Et La Flore » ; « Il Est Temps de Changer De Comportements Pour Préserver Notre Environnement » ; « Ensemble Préservons Notre Air Et La Terre! » ; « Nous vivons tous sur la planète nous avons le devoir moral de participer à sa préservation ! Le REMAPFEA s’engage à vos côtés et invite tous les maliennes et maliens à devenir des citoyens responsables au quotidien ! »
Le REMAFPEA s’engage ainsi à promouvoir les bonnes pratiques sur les questions de protection environnementale, et devenir ainsi un vecteur de transmissions d’informations pour les femmes en particulier et le reste de la population en générale.
La quinzaine de l’environnement a été instaurée à la faveur de la célébration de deux dates à travers le monde : Le 05 Juin : « journée mondiale de l’environnement et le 17 Juin : « journée internationale de la lutte contre la désertification »
Une quarantaine de délégués représentants les sociétés nationales d’eau de cinq pays francophones d’Afrique (Bénin, Cameroun, Guinée, Niger, Togo) – membres de l’Association Africaine de l’Eau (AAE) – ont pris part du 11 au 13 juin 2019 à Lomé au Togo, à un atelier de trois jours axé sur l’appropriation du processus d’élaboration de manuel de gestion technique de laboratoire, a constaté une journaliste l’agence de presse togolaise Savoir News.
Organisée par l’AAE en collaboration avec la togolaise des eaux et le soutien financier de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), cette rencontre entre dans le cadre du programme de renforcement des capacités de l’Association Africaine de l’Eau dans le secteur de l’eau et de l’assainissement (AfriCap). Elle vise notamment à appuyer les laboratoires de certification de la qualité de l’eau dans l’élaboration de leurs manuels de gestion technique de laboratoire.
À l’ouverture de l’atelier, Monsieur Gbati Yawanke, Directeur Général de la TdE, a expliqué que le laboratoire se trouve au cœur du processus de traitement de l’eau. En effet, les caractéristiques de l’eau brute pour définir son mode de traitement, ainsi que tous les procédés qui permettent de produire de l’eau potable (NDLR), se déterminent au laboratoire. Le rôle du laboratoire dans le métier de l’eau est donc déterminant aussi bien sur le plan organisationnel que sur le plan de la gestion.
Pour Dr Siméon Kenfack, Directeur des Programmes de l’AAE, une société d’eau ne saurait être performante si elle n’arrive pas à fournir de l’eau de qualité. (…) en parlant de qualité, tout processus de qualité doit commencer par la mise à disposition d’un manuel (…) qui définit les procédures et les outils qui permettent de vérifier, de s’assurer et de confirmer cette qualité.
Dans le cadre des activités du projet d’assainissement SSD financé par USAID, la microfinance PEBCo octroie des crédits aux ménages économiquement faibles pour s’offrir des toilettes à Abomey-Calavi et Porto Novo. Jusqu’à Avril 2019, ce sont près de 148 millions de FCFA de prêts qui ont été octroyés aux ménages à travers le partenariat avec l’Institution de Micro Finance PEBCo pour la construction de 2800 latrines grâce au crédit assainissement. A l’occasion d’une récente rencontre avec une délégation de USAID West Africa, PEBCo, le partenaire financier de l’Association Béninoise de Marketing Social qui implémente le projet SSD au Bénin, a indiqué qu’il envisage de continuer la fourniture des crédits à l’assainissement en l’inscrivant dans sa gamme de produits financiers, même après la clôture du projet SSD. « Nous ne voulons pas arrêter le crédit assainissement à la fin du projet, il sera dorénavant institué comme un produit de PEBCo. Nous espérons d’autres partenaires pour offrir les taux d’intérêt bonifiés à l’endroit des cibles » a indiqué le Directeur général de la Microfinance. Un engagement salué par le bailleur du projet SSD qui a félicité la microfinance PEBCo.
Officiellement le Kick-Off the Meeting (Processus Préparatoire) du Forum mondial de l’eau a été lancé le jeudi 20 et vendredi 21 juin 2019 à Dakar. L’activité a été lancée par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam et le président du Conseil mondial de l’Eau, Loïc Fauchon.
Cette rencontre marque le lancement officiel de la préparation du Forum Mondial de l’Eau qui se déroulera au Sénégal en mars 2021. Lors de cette rencontre, les acteurs ont partagé l’expérience dans le domaine de l’organisation pour permettre au Sénégal de mieux réussir ce 9ème Forum.
Ce forum, premier en Afrique subsaharienne aura une coloration africaine selon le secrétaire Exécutif du Forum mondial de l’Eau, Abdoulaye Sène. Pour lui, ce Forum sénégalais va apporter une touche africaine dans l’organisation car c’est avant tout un forum de l’Afrique. Abdoulaye Sène a informé que 670 participants ont été inscrits pour la rencontre dont 211 participants originaires de 53 pays de tous les continents et 459 nationaux.
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, indique que ce forum est le premier africain après celui de Marrakech en 1997. Selon Serigne Mbaye Thiam, le choix du Sénégal, 1er pays d’Afrique au Sud du Sahara désigné comme pays hôte, « constitue une marque de reconnaissance des énormes progrès accomplis par notre pays dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, mais également en matière d’hydro-diplomatie ».
Le ministre Sénégalais a souligné le Forum du Sénégal va avoir une préparation intégrée fondée sur des échanges décloisonnés multi-acteurs autour de quatre priorités : la sécurité de l’eau, la coopération, l’eau pour le développement rural et la boite « Outils et Moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations. Serigne Mbaye Thiam a dit que pour mieux aborder le Forum, des séries d’événements « Road To Dakar » seront organisées d’ici mars 2021. Le président du Conseil mondial de l’Eau, Loïc Fauchon, a plaidé pour une implication complète de tous pour saveur la ressource hydrique.
« La planète est en souffrance au plan hydrique alors qu’elle est gorgée d’eau» dit le président du Conseil mondial de l’Eau. Loïc Fauchon a une pensée pour ces habitants de la population démunis avec une eau contaminée qui causent des centaines de millions de morts dans le monde. Selon le président du Conseil mondial de L’Eau, la réussite de toutes les décisions du Forum dépendra de la capacité à mobiliser les acteurs autour du triptyque : connaissance, gouvernance et finance.
Source : www.lejecos.com