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Nzickonan Stéphanie

Nzickonan Stéphanie

Speak Up Africa, un Groupe d’action politique et de plaidoyer, et l’Association africaine de l’eau (AAE), une plateforme continentale qui rassemble des opérateurs du secteur de l’eau et de l’assainissement, ont le plaisir d’annoncer la création d’un partenariat formel. Ce partenariat soutiendra la mise en œuvre de la Vision africaine de l’eau pour 2025 et favorisera le partage des connaissances sur le secteur africain de l’eau et de l’assainissement.

Les deux organisations ont signé un Protocole d’accord (PdA) en marge de la réunion des partenaires des secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène de la Fondation Bill & Melinda Gates qui s’est tenue le mois dernier à Lusaka, en Zambie.

Grâce à une étroite collaboration, cet accord verra ces deux partenaires collaborer davantage avec les parties prenantes clés sur les questions relatives au secteur de l’eau et de l’assainissement. En outre, l’AAE et Speak Up Africa vont aligner leurs activités en partageant leur expertise et leurs ressources de communication pour avoir un impact encore plus grand.

« La pertinence de l’économie circulaire dans la réalisation de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous en Afrique », tel est le thème des 83èmes Assises du Conseil scientifique et Technique de l’AAE qui se tiennent du lundi 11 au 14 novembre 2019 à Kampala, la capitale ougandaise.

Présidée par Dr. Chris EBAL, Président du Conseil d’Administration de la National Water and Sewerage Corporation, la cérémonie d’ouverture a donné lieu à une série de messages en lien avec le thème de la rencontre. D’abord, Eng. AMAYO Johnson, représentant Dr. Eng. Silver MUGISHA, Directeur Général de la NWSC a félicité l’AAE pour le choix de ce thème en ce sens que « nous vivons dans un environnement où les ressources se raréfient en quantité et en qualité tandis que la population s’accroît. L’usage de l’économie circulaire devient une alternative car il met l’accent sur la récupération et le recyclage" et permettra de rendre les ressources disponibles.

Pour Mr. Sylvain USHER, L’économie circulaire est une opportunité de renouvellement, de croissance et de stabilité, c’est un modèle d’avenir dont nous devons nous accaparer pour gagner notre combat en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement en Afrique.

Dr. Papa SAMBA à son tour a soutenu que « alors que plusieurs modèles de développement durables tournent autour du concept « faire plus avec moins », l’économie circulaire inclut la notion de récupération. Les eaux usées sont aujourd’hui considérées, en usage agricole, comme des déchets qui peuvent être réutilisés en bénéficiant des nombreux nutriments qu’elles contiennent. Il faudrait également voir comment améliorer la gestion du cycle de l’eau en sécurisant les installations et les infrastructures de collecte et de traitement ; en limitant, voire réduisant à zéro les sources de pollutions, maîtriser les ruissellements des eaux urbaines, industrielles et agricoles en luttant contre les macro et micro déchets sur le littoral et en mer ».

Enfin, Dr. Chris EBAL, président du Conseil d’administration de la NWSC a affirmé que « Les populations sont conscientes que l’eau est un droit humain qui ne se discute pas… La pertinence de l'économie circulaire dans la réalisation de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour tous en Afrique ", est choisie comme une question d'actualité qui transcende le continent africain et est adaptée au défi mondial actuel de la réalisation des ODD. C'est pour cette raison que nous avons choisi en Ouganda le slogan "l'eau pour tous", reflétant notre désir de voir davantage de citoyens avoir accès à des services améliorés ».

Notons qu’au cours de la cérémonie d’ouverture, le secteur de l’eau et de l’assainissement de l’Ouganda a été présenté aux délégués.

Jeune entrepreneur vivant au Bénin, Paul Kpadonou, a toujours rêvé de devenir un commerçant prospère. Agé de 30 ans, Paul a commencé sa carrière professionnelle en vendant des claustras et des décorations de jardin sur le bord de l'autoroute dans la commune d’Abomey Calavi.

A l’occasion d'une campagne de promotion de la marque « WC Mimin » dans son quartier, Paul a été séduit par le nouveau produit présenté : des toilettes innovantes qui éliminent les mauvaises odeurs et empêchent la présence d’insectes. « J’ai compris que ce produit allait faire de nombreux heureux, car les toilettes traditionnelles utilisées par les ménages pullulent d’insectes avec des odeurs nauséabondes » a-t-il confié. En effet, l’accès aux toilettes demeure un problème majeur au Bénin. Selon l'enquête nationale sur la santé de 2018 , seulement 22% de la population urbaine utilise des installations sanitaires de base, tandis que 26% des béninois utilisent des toilettes partagées et 38% pratiquent la défécation à l’air libre.

« Wc Mimin » est une marque de latrines créée dans le cadre des activités du projet Sanitation Service Delivery (SSD). Un projet de prestation de services d’assainissement en milieu urbain financé par USAID. Ce projet vise à faciliter l’accès des ménages aux produits d’assainissement en formant des micro-entrepreneurs en assainissement issus du secteur privé pour la fourniture de ces services. Enthousiasmé par la perspective d’aider à l’amélioration de la santé publique au sein sa communauté, Paul s'est intéressé au projet SSD pour bénéficier des outils de production tout comme les entrepreneurs qui avaient été présélectionnés. Malheureusement parce qu’il était installé un peu trop proche d’un entrepreneur affilié, l’équipe du projet a décidé de ne pas l’intégrer dans le modèle pour ne pas créer une concurrence déloyale. Toutefois, Paul ne s’est pas découragé. Il s’est tourné vers les entrepreneurs affilés au projet SSD pour en apprendre davantage sur leur travail afin de pouvoir réaliser lui aussi des latrines. Quelques semaines plus tard, Paul est rapidement devenu un expert dans la construction de toilettes WC Mimin ; Déterminé à réussir, ce jeune businessman s’est inspiré d’un des modèles de moules emprunté à un entrepreneur pour réaliser les siennes. Disposant désormais de ses propres outils de production, il a démarré l’installation à grande échelle de latrines en faisant personnellement la publicité auprès des ménages.

Pour attirer davantage de clients, le jeune Paul a construit un modèle de latrine « Mimin » à son domicile et en offrait l’usage gratuitement. Une démarche qui a attiré de nombreux curieux. Le message s’est très vite répandu au sein de la communauté faisait de lui, le Roi des toilettes à Abomey Calavy. Ainsi, après 18 mois d’activités avec le projet SSD, Paul a construit et installé 1380 toilettes WC Mimin pour un chiffre d’affaire de plus de 60 millions de francs CFA et une marge bénéficiaire de plus de 11 millions de francs CFA.

La Société des Eaux de Guinée Conakry (SEG) et la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN) ont reçu récemment la visite d’évaluateurs, dans le cadre du suivi du Plan d’Amélioration des Performances (PAP) de leurs laboratoires. La mission conduite par le Professeur Aw Sadat de la Société de Distribution de l’Eau de Côte d’Ivoire (SODECI), Messieurs Olivier Yaméogo de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) du Burkina Faso, Gilles Djagoun et Alexandre Kotia de l’AAE avait pour objectif d’évaluer à la fois le niveau de mise en œuvre des PAPs mais aussi l’élaboration des manuels de gestion des laboratoires d’analyse de la qualité de l’eau.

Ainsi l‘évaluation a révélé des résultats forts satisfaisants. En termes de mise en œuvre du Plan d’Amélioration des Performances (PAP), les évaluateurs ont noté qu’au niveau du laboratoire de la SEG, 22 % des activités sont achevées contre 39 % en cours de réalisation et constaté une bonne progression dans la rédaction du manuel de gestion du laboratoire.

Quant au laboratoire de la SEEN, il ressort que 28 % des activités sont achevées contre 39 % en cours de réalisation et aussi une bonne progression dans la rédaction du manuel de gestion du laboratoire. Au terme de la mission, les évaluateurs ont exprimé leur satisfaction au regard des progrès réalisés dans la mise en œuvre des PAPs des laboratoires visités. Tout en exhortant les opérateurs de laboratoire à continuer dans la même dynamique, les évaluateurs ont félicité les Directions Générales de la SEG et de la SEEN pour leur implication dans l’amélioration des performances des laboratoires en contrôle et suivi de la qualité de l’eau.

Notons que ces missions de suivi du Plan d’Amélioration des Performances (PAP) des laboratoires des sociétés d’eau interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du programme AfriCap de l’Association Africaine de l’Eau (AAE), sous financement de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et axé sur le renforcement des capacités des capacités des opérateurs africains de l’eau en gestion de la qualité de l’eau à travers les partenariats par pairs.

 Le ‘’Réseau des Jeunes Professionnels de l’Eau et de l’Assainissement de la RDC’’ a pris activement part à une marche pacifique organisée à Goma par quelques organisations de la société civile avec pour objectif de mener un plaidoyer auprès des autorités congolaises pour mieux lutter contre la maladie à virus Ebola.

C’est depuis mi-juillet 2019 que le premier cas d’Ebola a été enregistré à Goma, la grande ville de l’est de la Republique Democratique du Congo; une ville de plus d’un million d’habitants. Il s'agit de la deuxième épidémie d'Ebola la plus meurtrière de l'histoire en Afrique, après celle de 2013-2014 en Afrique de l’ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone).

Une règle d'or pour éviter la propagation d'Ebola: se laver les mains régulièrement, pourtant trouver de l’eau est un casse-tête à Goma. Le réseau de distribution géré par l'opérateur public, la Regideso, ne couvre que la moitié des besoins en eau des habitants de la ville.

 ”Nous marchons aujourd’hui car trop, c’est trop, nous souffrons, ça fait plusieurs années que la population réclame de l’eau mais en vain, aujourd’hui voilà qu’Ebola est là, nous voulons que notre marche d’aujourd’hui interpelle les autorités. Pendant cette période sèche, nos mamans se réveillent très tôt le matin avec tous les risques possibles pour aller chercher de l’eau au lac kivu, c’est pourquoi nous voulons interpeller encore nos autorités et surtout que nous avons déjà des nouveaux dirigeants”, a déclaré, Passy Mubalama, l’une des manifestants et organisatrices de la dite marche.

Du rond-point Signers de la commune de Karisimbi , les manifestants (jeunes professionnels de l’eau, femmes de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo) avec calicots, fanfares se sont mobilisés pour se diriger jusqu’au gouvernorat de province ou ils ont déposé un mémorandum contenant leurs réclamations.

”Nous demandons de veiller au respect des Droits des citoyens, de concrétiser votre promesse faite à nous la population de vous investir personnellement dans la lutte contre Ebola en donnant de l’eau potable à la population” on peut lire ces quelques phrases dans le mémorandum adressé au gouverneur de la province du Nord-Kivu

Conscient de l’impact dévastateur du changement climatique sur l’écosystème du Mali, le Réseau Malien des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Assainissement (REMAFPEA) entend contribuer à la protection du cadre de vie des populations. A ce titre, il a organisé une matinée verte dans le cadre de la campagne annuelle nationale de reboisement afin de maintenir le couvert végétal en milieu urbain dans des espaces publics tels que les écoles, mairies, parcs etc.

Cette activité avait quatre objectifs principaux. Il s’agissait pour les femmes professionnelles de l’eau et l’assainissement de contribuer à la végétalisation des espaces publics en milieu urbain, de contribuer à la valorisation de notre flore locale, de faire naitre chez les populations des quartiers le désir de planter pour préserver l’environnement, de faire un suivi de la plantation jusqu’à la croissance des arbres plantés.

Cette séance de planting d’arbres a été organisée avec le concours de la présidente d’honneur du réseau, son Excellence Madame Keita Aida M’bo, ancienne ministre de l’environnement, qui a généreusement fait un don de centaines de pieds d’arbres de variété Ficus Jica au réseau. Le REMAFPEA en collaboration avec la Direction Nationale des Eaux et Forêts et la mairie ont mené à bien cette activité. Le jardin d’Eden de Baladabougou en Commune V du district de Bamako a été choisi pour embellir davantage son paysage naturel (floral et végétal). Ce sont cent cinquante pieds d’arbres qui ont été plantés dans le Jardin d’EDEN.

Les femmes du REMAFPEA osent espérer qu’à l’issue de cette matinée, les riverains auront été gagné par l’envie de consacrer un peu de leur temps à la préservation de l’environnement en plant des arbres.

Cette semaine sera historique. L’appel des jeunes grévistes pour le climat a été entendu, puisque, dans plus de 150 pays, des millions de personnes se préparent à réclamer la fin de l’ère des combustibles fossiles. La crise climatique n’attendra pas, alors nous non plus.

Un peu partout dans le monde, les jeunes ont donné un nouvel élan au mouvement climatique grâce à leurs puissantes grèves pour le climat autour du slogan « Fridays for future ». Aujourd’hui, des millions d’adultes rejoignent ce qui marquera le coup d’envoi d’une nouvelle vague d’actions dans le monde entier. L’urgence de la crise climatique exige une nouvelle approche et une réponse appropriée axées sur les droits de la personne, l’équité et la justice. Suivez les actions et rejoignez le mouvement.

La Sénégalaise Des Eaux Rurales (SDER) filiale de la Sénégalaise Des Eaux (SDE) et l’Office Des Forages Ruraux (OFOR) ont procédé à la signature des deux Contrats pour les Délégations de Service Public (DSP) de la zone Nord des régions Louga et Saint Louis/Matam. C’était le lundi 08 juillet 2019 à la sphère Ministérielle de Diamniadio sous la présidence du Ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye THIAM, des Présidents de Conseil d’Administration (PCA), des Directeurs Généraux (DG) de l’OFOR et de la SDER ainsi que de nombreux invités.

Ce Contrat signé pour une période de dix ans permet à la SDER de prendre en charge la gestion et l’exploitation de l’eau potable en milieu rural de la zone Nord qui regroupe les régions de Louga, Saint Louis et Matam. Dans son allocution, le DG de la SDER, Mor DIOP a déclaré que « Le monde rural va bénéficier d’un meilleur accès à l’eau grâce à la mise en place d’un réseau hydraulique conforme aux standards de qualité acceptables ». Il a aussi indiqué que les mêmes services offerts aux villes en matière de distribution d’eau potable seront mis à la disposition du monde rural pour que les populations de ces zones puissent avoir une eau en quantité suffisante et de meilleure qualité, répondant aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

À son tour, le DG de l’OFOR, Seyni NDAO a affirmé que « la signature de ce contrat est l’aboutissement d’un processus concurrentiel et transparent des opérateurs chargés de distribuer l’eau au monde rural ». Selon lui, « l’implication du secteur privé dans la gestion des ouvrages hydrauliques publics va conduire à une gestion professionnelle de l’eau en milieu rural et aider à assurer de meilleures conditions d’approvisionnement des populations ».

Les deux PCA de l’OFOR, Paul SENE et de la SDER Abdoul BALL se sont pour leur part réjoui de cette signature de Contrat et ont promis de tout mettre en œuvre pour que les délégations de la zone Nord soient des références dans le secteur. Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye THIAM a révélé que « la SDER a désormais en charge la fourniture des services d’eau pour près de 1 million 500 mille personnes sans compter les usages pastoraux et agricoles ». Il a également déclaré que « l’option de l’État est d’impliquer le secteur privé dans la gestion des ouvrages hydrauliques pour améliorer l’efficacité et l’efficience ».

Pour rappel, la signature de ce Contrat intervient dans le cadre de la réforme de l’hydraulique rurale à l’issue d’un appel offres dont l’objectif est d’améliorer la qualité de service et de mieux répondre aux attentes des populations et des autorités sénégalaises. La Sénégalaise Des Eaux Rural qui est une filiale de la SDE va exploiter la partie la plus importante des Délégations de Service Public de l’OFOR avec 544 ouvrages répartis sur 93 communes et plus de 2000 villages polarisés.

L’AAE célèbre en 2020, les 40 ans de son existence. 40 ans au service de l’amélioration des performances des opérateurs d’eau et d’assainissement d’Afrique. À l’occasion de cet anniversaire qui coïncide avec son 20ème congrès qui aura lieu du 24 au 27 février 2020 en Ouganda, l’Association panafricaine veut mettre les petits plats dans les grands. À l’occasion de cet anniversaire, l’AAE envisage lancer des concours pour récompenser (1) le meilleur réseau des femmes professionnelles, (2) le meilleur réseau des jeunes professionnels, (3) le projet innovant d’un jeune professionnel, (4) un projet innovant dans le secteur de l’eau (5) un projet innovant dans le secteur de l’assainissent. Ces prix seront décernés lors de la soirée de gala des 40 ans, organisée à Kampala, le mardi 25 février 2020.

DES RÉFORMES EN VUE

Au plan Institutionnel, le Comité de Direction (CD), la Direction Exécutive (DEx), le Conseil Scientifique et Technique (CST) ainsi que les autres instances de l’AAE ont convenu de concevoir une nouvelle vision et réflexion pour le futur et le devenir de l’Association, pour être au rendez-vous des objectifs et des échéances fixées par la Communauté Internationale à l’horizon 2030. L’objectif est de mettre en place une réforme de la gouvernance et du management, et d’améliorer les performances ainsi que le repositionnement de l’Association à l’échelle internationale. Dans cette perspective, un groupe de pilotage pluridisciplinaire, baptisé Taskforce AfWA40 a été créée par le CST avec pour mission de mener une réflexion sur le devenir de l’AAE après 40 ans d’existence, de concevoir une nouvelle vision qui puisse alimenter l’actuel Plan d’Actions Stratégique, étudier et piloter les propositions de changements.

L'AAE DE DEMAIN

L’AAE est arrivée à un stade de maturité certes, mais aussi et surtout à une phase de saturation où elle a besoin de se renouveler, de s’ouvrir sur d’autres prospects et horizons. Pour ce faire elle est dans l’obligation d’entamer un processus de réflexion approfondie pour évoluer, suivre et s’adapter à ce contexte mondial et régional. En termes clairs, l’AAE est appelée à se fixer de nouveaux choix stratégiques afin de renforcer sa position comme acteur de référence au niveau continental et international, opérer des changements structurels afin d’assurer un développement durable, efficient et inclusif Enfin, l’AAE devrait trouver de nouveaux mécanismes et moteurs de décollage pour se hisser à un rang plus élevé et devenir un acteur clé du secteur de l’eau et de l’assainissement en Afrique.

L'Association Africaine de l'Eau (AAE) renforce sa position d’organisation panafricaine leader dans le renforcement des capacités des sociétés d’eau et d'assainissement. En effet L’Alliance mondiale des Partenariats des Opérateurs de Distribution d’Eau (GWOPA), un réseau de partenaires engagés dans l’aide mutuelle des opérateurs d’eau à améliorer leur capacité à fournir à tous un accès à des services d’approvisionnement en eau potable et assainissement, vient de porter son choix sur l'AAE en tant que plateforme régionale de Partenariat des Opérateurs d'Eau en Afrique, (WOP) pour la mise en œuvre de deux (2) projets WOP. Des projets financés par l'OFID (Le Fonds OPEP pour le développement international) à hauteur de 250 000 $ sur une période totale de deux (2) ans, de juin 2019 à mai 2021, au Malawi et en Éthiopie.

Le projet a pour but de mettre en œuvre des partenariats à court terme entre opérateurs d’eau afin d’aider les moins performants à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) et à progresser dans la réalisation d’un accès durable à l’eau potable pour tous.

Les bénéficiaires de ce projet sont Blantyre Water Board (BWB) à Blantyre au Malawi, et Wolaita Sodo Water and Sewerage Utility à Sodo en Éthiopie. Ils ont été choisis en fonction de critères de développement. Ils élaboreront un Plan d’Amélioration des Performances (PAP) à moyen terme et mettront en œuvre des plans d’action thématiques à court terme pour des améliorations mesurables de leurs performances et de leur capacité à servir les plus démunies en termes d’approvisionnement en eau potable. Pour la mise en œuvre du projet, l'AAE a choisi eThekwini Water and Sanitation (EWS) de Durban en tant que mentor.

Rappelons que pour un meilleur partage des connaissances sur les expériences réussies en matière de gestion des services d'eau, l'AAE a lancé depuis 2008 le programme de partenariat des opérateurs d'eau en Afrique (WOP-Africa) permettant des échanges sur les meilleures pratiques actuelles dans le secteur de l'eau entre les opérateurs les plus expérimentés (mentors) et les moins performants (mentorés). Ainsi, sur la période 2009-2014, plusieurs partenariats ont été développés sur différents thèmes et notamment sur la réduction de l’eau non facturée (ENF). Ce sont les résultats satisfaisants issus de l’évaluation de la mise en œuvre de ces partenariats qui ont valu à l’AAE la confiance de ce nouveau bailleur.

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