Langue
Login

Connexion à votre compte

Identifiant
Mot de passe
Maintenir la connexion active sur ce site
Nzickonan Stéphanie

Nzickonan Stéphanie

Le Centre de Conférence International Mahatma Gandhi de Niamey a servi de cadre au lancement, le mercredi 13 octobre 2021, du ‘‘projet AAE de Renforcement des capacités en assainissement inclusif’’ au Niger. Ce projet, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates,  vise à  renforcer les capacités des opérateurs d’assainissement et contribuer à l’amélioration de l’accès aux services d’assainissement adéquats pour 10 millions de personnes dans 52 villes d’Afrique dont Niamey et Maradi en ce qui concerne le Niger. 
Cette rencontre présidée par la conseillère technique du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement madame Saidou Fatimata a réuni les vice-présidents des conseils de villes de Niamey et Maradi ainsi que l’ensemble des acteurs du secteur de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement au niveau national, régional et local. A cette occasion, la représentante du Ministre a rappelé les efforts consentis par le Gouvernement depuis plusieurs années afin d’améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement des populations, notamment la mise à disposition d’une station de traitement de boues de vidange et la construction d’une deuxième station ayant un niveau d’exécution de 90% à Niamey. « Le Gouvernement de la 7ème République a insufflé une nouvelle dynamique au sous-secteur de l’hygiène et de l’assainissement à travers l’adoption du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA) aligné aux ODD», affirme madame Saidou Fatimata.

Les premiers vice-présidents des Conseils de Villes de Niamey et Maradi ont pour leur part, brossé la situation de l’hygiène et de l’assainissement qui représente un défi crucial dans leur circonscription. « La population de la ville de Maradi croit à un rythme exponentiel avec aujourd’hui un taux de croissance de 4,3%. Cette croissance est certainement une source d’insalubrité avec un volume d’ordures estimé à 40176 tonnes de déchets évacués et de 12852 tonnes de boues ramassés au titre de l’année 2021 », affirme le premier vice-président du Conseil de Ville de Maradi Monsieur Laouali Issa. Le premier vice-président du Conseil de Ville de Niamey, a quant à lui souligné l’importance de prendre en charge la question de l’hygiène et de l’assainissement. « Les autorités de la ville de Niamey sont à pied d’œuvre pour mettre à la disposition de la population de l’eau potable et créer les conditions sanitaires et hygiéniques adéquates pour préserver la santé de la population », précise Monsieur Habiboulahi Zanga.

Le Coordonnateur du programme Assainissement de l’AAE en charge du projet CWIS , Dr Mbaye Mbéguéré a à son tour félicité l’engagement et la volonté politique affichée des autorités en charge de la question afin d’améliorer l’accès des populations du Niger à des services d’assainissement respectueux de la dignité humaine et c’est aussi cela la vision de l’Association Africaine de l’Eau pour l’Afrique.

Le programme CWIS présenté aux parties prenantes

La cérémonie d’ouverture a été suivie de trois présentations : la première, assurée par M. Maman Saley Maman Sani, expert local de l’AAE, a permis d’édifier l’assistance sur le contexte du secteur au niveau national et en particulier dans les villes de Niamey et Maradi. Ensuite Dr Mbaye, Coordonnateur Sénior des Programmes Assainissement de l’AAE a présenté la chaine de valeur du secteur de l’assainissement puis le projet Sao-CWIS, ses objectifs, ses résultats attendus, son approche méthodologique, les pays et villes retenus ainsi que la déclinaison des composantes du projet et sa stratégie d’implémentation. Pour finir, Dr Mbaye a encouragé les acteurs du secteur a adhéré à l’AAE en vue d’en tirer meilleurs profits. Enfin, Dr Ernest ILBOUDO, représentant du PREMO (Partenaire Régional de Mise en Oeuvre) pour la zone Afrique de l’ouest, le Centre des Métiers de l’Eau (CMEAU) de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) du Burkina Faso, a présenté l’ONEA et le CEMEAU puis la mission qui lui est dévolue en tant que PREMO, dans le cadre de la mise en œuvre du projet CWIS au Niger. La séance de questions-réponses qui a suivi les différentes présentations a permis à l’AAE de recueillir les attentes des participants et de répondre à leurs différentes préoccupations. Les participants de leur côté ont clairement affiché leur satisfaction quant à ce projet et espèrent qu’il permettra de résoudre en grande partie les problèmes d’assainissement dans les deux villes bénéficiaires du projet.

L’AAE marque des points sur le terrain de l’Assainissement Inclusif à l’Échelle de la Ville (CWIS) en Afrique.

La station a été officiellement inaugurée ce lundi 20 septembre 2021 par M. Georges Elanga Obam, Ministre Camerounais de la Décentralisation et du Développement Local. Financée à hauteur de  4 647 000 USD par l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), la première station de traitement de boues de vidange du Cameroun est située à Etoa, une périphérie Est localisée à près de 20 kilomètres du centre-ville de Yaoundé, capitale politique et siège des institutions camerounaises.
Suscitée par l’Association Africaine de l’Eau (AAE) dans le cadre de son Programme RASOP-Africa, ce projet fait partie de la deuxième phase du Projet d’Assainissement de Yaoundé (PADY II). 

Cette station de traitement de boues de vidange apportera une solution à la santé des populations.

Dr Mbaye MBEGUERE, Coordonnateur Sénior du Programme Assainissement de l’AAE, représentait l’Association à cette cérémonie qui marque un effet important dans la mise en œuvre du programme RASOP-Africa, financé par la Fondation Bill et Mélinda Gates sur la période 2016-2019 et dont le but était de mobiliser et renforcer les capacités des acteurs pour une meilleure prise en compte, planification, mobilisation des ressources et mise en œuvre de l’assainissement autonome dans 5 villes pilotes Africaines dont Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Il a déclaré : ‘‘l’AAE a contribué à faire de Yaoundé un mentor dans le domaine de l’assainissement’’.

 

Sur la base de son expérience réussie en matière de renforcement des capacités en Afrique, l'AAE a été mandatée par l'Alliance mondiale des partenariats entre opérateurs de l'eau (GWOPA) en 2019 pour la mise en œuvre de deux (2) partenariats entre opérateurs d’eau (SIP WOPs) au Malawi et en Éthiopie avec la municipalité d'eThekwini de Durban comme mentor sous financement du Fonds de l'OPEP pour le Développement International (OFID).

Dans le cadre des activités de ce projet SIP WOPs, l'AAE organise deux sessions de formation sur les 3 principaux défis des opérateurs d’eau bénéficiaires. L’objectif de la formation est de renforcer les capacités de 20 employés (10 par société d’eau) sur les 3 défis clés sélectionnés afin de leur permettre d’élaborer leur Plan d'Amélioration durable à Court Terme (PACT) et également de mettre en œuvre le projet pilote.

Les sessions de formation se tiendront du 21 au 24 septembre 2021 à Wolaita Sodo en Ethiopie, sur (i) l'Eau Non Facturée (ii) l'exploitation et la maintenance (iii) l'extension des services aux ménages pauvres en Ethiopie,

et du 27 au 30 septembre 2021 à Blantyre, au Malawi, sur (i) l'Eau Non Facturée, (ii) la facturation et le recouvrement des recettes, (iii) le service à la clientèle.

Une dizaine d’agents de la Direction Exécutive de l’AAE a suivi pendant environ 6 mois, des cours de renforcement de capacités en anglais, financé par le projet GAPWAS (German and Africa Partnership for Water and Sanitation) dans le cadre du partenariat entre l’AAE et les opérateurs d’eau Allemand (GWP).

La cérémonie de remise des certificats s’est déroulée dans les locaux du bureau annexe de l’AAE, le jeudi 26 août 2021. A cette occasion, l’AAE a exprimé sa sincère gratitude à la Directrice du projet GAPWAS, Natalie Kolbe grâce à qui le financement a été obtenu pour cette importante formation. Au nom de la Directrice du Projet GAPWAS, Sandrine Sigui, assistante de projet a affirmé que GAPWAS se tient aux côtés de l’AAE pour l’accompagner, dans la mesure de son cahier de charges, dans la réalisation de ses objectifs.

De leur côté, les agents ont attesté que cette formation a réellement contribué à améliorer leur niveau de langue et que la pratique au quotidien leur permettra d’aller encore plus loin.

En partenariat avec Le centre International Hassan II de formation à l’Environnement, relevant de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement, l’ONEE-Branche Eau a réalisé dans le cadre de la campagne « Bharblaplastic », des actions de sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement au profit des jeunes écoliers du programme éco-écoles, des jeunes reporters pour l’environnement et des étudiants appartenant au réseau des universités vertes.

Cette campagne de sensibilisation qui rentre dans le cadre de l’opération « Homme Océan » lancée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement a été l’occasion pour l’Office de sensibiliser les jeunes, à la nécessité de préserver l’eau et de protéger l’écosystème marin contre les effets néfastes des déchets plastiques, au niveau de 6 plages du Royaume durant la période Juin-Juillet 2021.

Dans ce cadre, la Direction Communication et Coopération en étroite collaboration avec le laboratoire central et les responsables communication des directions régionales concernées, a mis en œuvre plusieurs actions, dont :

- Des ateliers thématiques autour de la protection des environnements marins ;
- Une exposition sous le thème « l’eau à la trace » à la plage Marina de Salé ;
- Des pilotes miniatures de traitement des eaux et analyses rapides sur le terrain afin d’initier les jeunes participants au métier de contrôle de la qualité des eaux ;
- La distribution de dépliants pédagogiques, des casquettes et des tee-shirts aux estivants.

Les différentes actions de sensibilisation mises en œuvre dans le cadre de cette opération « Homme Océan » ont été couronnées par la remise de trophées par l’Association Al Marjane de plongée et des sports nautiques aux différents partenaires, notamment l’ONEE- Branche Eau.

Lire l’article original ici

L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) présidée par le maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO et le Projet Eau, Assainissement et Hygiène des Municipalités en Afrique de l’Ouest (MuniWASH) désormais ensemble pour une nette amélioration de la gouvernance et de la gestion des secteurs eau et assainissement dans les municipalités béninoises.

C’est à travers la signature ce jeudi 19 août 2021 au siège de l’ANCB, d’un mémorandum d’entente entre les deux structures. Démarré depuis 2019, le projet MuniWASH est financé par l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID) et mis en œuvre par TETRA TECH dans 16 communes dont 8 au Bénin et 8 en Côte d’Ivoire pour une durée de 5 ans. Ce projet vise à aider les administrations municipales, les directions et les agences nationales et les fournisseurs d’accès à améliorer et étendre les services d’eau et d’assainissement, en incluant les populations pauvres et mal desservies dans les municipalités cibles des deux pays.. 

Concrètement, le mémorandum prévoit des activités de renforcement des capacités techniques au profit de l’ANCB mais aussi des communes bénéficiaires à savoir Abomey-Calavi, Allada, Aplahoué, Avrankou, Cotonou, Bohicon, So Ava et Ouidah, sur les questions relatives à la gestion des services d’eau et d’assainissement, la gouvernance municipale, la promotion du Genre et de l’inclusion sociale, l’engagement de la société civile,  et l’amélioration du plaidoyer a indiqué Safaa FAKOREDE, Chief Of Party du projet MuniWASH. 

Poursuivant son allocution, M FAKOREDE a rappelé les quatre composantes clés du projet que sont ; l’amélioration de la viabilité et de la durabilité financière, l’amélioration de la compétence technique et opérationnelle, l’amélioration de la gouvernance et de la gestion municipale, le renforcement de l’apprentissage et le partage des connaissances. Selon lui, au regard de son  statut d’interlocuteur incontournable dans les relations qui lient les communes aux acteurs de la décentralisation ainsi qu’aux acteurs du développement, l’ANCB joue un rôle déterminant et central dans l’accès aux maires des communes bénéficiaires et leur forte implication dans la mise en œuvre des activités du projet depuis le début du projet. Ainsi, « la signature du mémorandum d’entente vient formaliser la collaboration déjà bien entamée entre nos deux institutions pour une synergie d’action plus durable » a-t-il ajouté. Il a ensuite salué le leadership exceptionnel de l’ANCB et de son président, le maire Luc Sètondji ATROKPO pour son appui constant à la mise en œuvre du projet. 

Prenant la parole après la signature du mémorandum, le président de l’ANCB a adressé sa gratitude à l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et à travers elle, à tout le peuple américain pour son appui indéfectible au projet MuniWASH. « Le projet MuniWASH possède des objectifs communs avec l’ANCB dans l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement, l’hygiène en milieu urbain chez nous », a déclaré Luc Sètondji ATROKPO avant de rassurer les acteurs du projet de la disponibilité de la faitière des communes béninoises à jouer pleinement sa partition à travers le respect de ses engagements.

Le gouvernement du Niger  a adopté, le jeudi 02 septembre, un projet d’ordonnance autorisant la ratification de la Convention d’un montant total maximum en principal de quarante millions d’Euros (40.000.000 €), signée le 1er juin 2021 à Niamey, entre la République du Niger et l’Agence Française de Développement (AFD), pour le financement du Projet de construction d’une nouvelle usine d’eau potable (usine de Karey Gorou) ainsi que l’extension et le renforcement des réseaux d’eau potable dans la ville de Niamey.

Selon les conclusions de la réunion du conseil des ministres dont copie est parvenue à l’ANP, « L’objectif global de l’accord, objet du présent projet d’ordonnance, est d’améliorer les conditions de vie des populations de la ville de Niamey et de soutenir le développement économique de la ville  et du pays en général ».

Le gouvernement de faire comprendre ensuite que les objectifs spécifiques du Projet sont les suivants : augmenter la capacité de production et de distribution d’eau potable de façon à répondre à l’accroissement de la demande à l’horizon 2030 ; sécuriser l’approvisionnement en eau de la ville en diversifiant les sources de production d’eau ; améliorer la desserte en eau des populations des quartiers périphériques ; contribuer au maintien de la gestion durable et performante du service d’eau et consolider l’équilibre financier du sous-secteur de l’hydraulique urbaine. 

Veuillez cliquer sur le lien pour lire l’article original http://www.anp.ne/article/niger-vers-la-construction-d-une-nouvelle-usine-d-eau-potable-niamey

Le chantier sera officiellement inauguré le 22 septembre 2021 par Luc Atangana Messi, le Maire de Yaoundé.

Financé à hauteur de 2,6 milliards par l’Agence française de développement (AFD) et l’Association internationale des maires francophones (AIMF), la première station de traitement de boues de vidange sera officiellement inaugurée le 22 septembre 2021 par Luc Messi Atangana. 

L’infrastructure est située à Etoa, une périphérie Est localisée à près de 20 de kilomètres du centre-ville de Yaoundé, capitale politique et siège des institutions camerounaises.

Il faut noter que le projet aujourd’hui réalisé a été lancé en 2018 du temps où Gilbert Tsimi Evouna était délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé(Cuy).

Mis en place dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’assainissement de Yaoundé (PADY II), la station de traitement de boues de vidange apportera une solution à la santé des populations qui se plaignaient du phénomène de pollution causé par les drains de Yaoundé qui se déversent dans les fleuves Mfoundi, Mefou et Nyong.

Avec cette innovation, la Mairie de la ville entend réduire, voire éliminer les maladies qu’entrainaient ces eaux usées, rendant fragile, la santé des habitants.

Cliquez sur le lien pour lire l'article original https://www.lebledparle.com/fr/

Contexte

En 2008, 3,3 milliards de personnes vivaient dans les villes, soit près de 50% de la population mondiale. Si les tendances actuelles de la croissance se maintiennent, d’ici 2030, ce chiffre, devrait avoisiner les 5 milliards selon la Banque Mondiale, soit 60% de la population totale du globe.

Ce phénomène sera d’autant plus frappant en Afrique et en Asie, que la population urbaine devra doubler sur la période de 2000 à 2030. Avec ces tendances, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement continuera de représenter, au niveau de ces villes, un combat quotidien pour des centaines de milliers de citadins. La situation sera plus préoccupante en Afrique subsaharienne où actuellement, près de 565 millions de personnes n’ont pas accès à des équipements sanitaires adéquats.

Par ailleurs, l’eau polluée et le manque d’assainissement réunis représentent l’une des principales causes de mortalité infantile : on estime à près de 4’100 le nombre d’enfants qui meurent chaque jour de diarrhée, une maladie liée principalement au manque d’installations sanitaires et à une hygiène insuffisante. Selon le rapport du WSP de la Banque mondiale, l’absence d’infrastructures d’assainissement coûte près de 5,5 milliards de dollars par an à dix-huit pays africains.

Pour améliorer cette situation préoccupante, au cours des deux dernières décennies et notamment dans le cadre de l’agenda mondial des OMD (2000-2015), l’objectif de réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à des systèmes d'assainissement adéquats a été fixé et rempli avec plus ou moins de succès.

Dans cette course vers l’atteinte des OMD en matière d’assainissement, beaucoup d’infrastructures d’assainissement et notamment les toilettes ont été construites, toutefois, il a été noté à l’évaluation une faible gestion de la chaîne de valeur partant du stockage, de la vidange, du transport, du traitement et enfin de la réutilisation.

Sur la période 2015-2030, dans le cadre des ODD, l’objectif global défini pour l’assainissement est devenu plus ambitieux et concerne l’accès pour tous aux systèmes d’assainissement durable.Pour répondre à ce défi, plusieurs pays africains avec l'appui des bailleurs de fonds (FBMG, FAE, USAID, etc.) tentent avec plus ou moins de succès de développer plusieurs modèles et approches de solutions d'assainissement autonome, qui concerne plus de 90% de la population africaine. Au Sénégal par exemple, avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates, divers outils, à travers une approche scientifique, ont été mis en œuvre pour une meilleure organisation institutionnelle et législative du secteur des boues de vidange, une mobilisation et une plus grande implication du secteur privé, l'utilisation des TIC pour un meilleur service de vidange et la construction d’infrastructures de collecte, de transport, de traitement et de réutilisation des boues.

Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre du programme WOP Afrique, l’évaluation rendue en Mars 2015 a fait noter que sur les 17 partenariats mis en œuvre dans cette phase pilote, seuls quatre étaient axés sur l'assainissement. Ainsi, il a été clairement souligné que la stratégie de mise en œuvre devrait impliquer davantage la promotion de projets de partenariat spécifiques à l'assainissement, en mettant l'accent sur l'assainissement autonome et la gestion des boues de vidange dans les zones urbaines.

Avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates, l'AAE a alors mis en place en 2016, un projet de partenariat entre pairs dénommé RASOP-Africa dont l’objectif était d’accompagner cinq villes africaines dans l'amélioration de leurs systèmes de Gestion des Boues de Vidange (GBV) et de couvrir au moins un million de personnes en Afrique subsaharienne. Concrètement, les municipalités ou sociétés d’assainissement de cinq villes africaines bénéficiaires ont été accompagnées par d’autres entités similaires d’autres pays africains ayant plus d’expériences dans la GBV.

Avec les résultats positifs obtenus du RASOP-Afrique et qui ont permis des avancées majeures dans la gestion des boues de vidange dans les villes ciblées, l'AAE avec le soutien renouvelé de la Fondation Gates, s’est engagée à étendre l'approche à d'autres pays/villes africains en Afrique subsaharienne afin de contribuer à l’atteinte des ODD. Sur la base de l'approche d'assainissement totale et inclusif à l'échelle de la ville (CWIS), l’objectif sera d’atteindre l’assainissement universel pour toute la population des villes ciblées, prenant en compte la gestion en toute sécurité des déchets humains; la récupération efficace des ressources générées tout au long de la chaîne d'assainissement par une diversité de solutions techniques qu’elles soient autonome ou collectif.

Une sélection des pays et villes bénéficiaires a été faite sur la base de critères objectifs, aboutissant à l’implication de 14 pays africains dans lesquelles 52 villes seront concernées.

Objectif du lancement

Pour un démarrage effectif des activités de ce projet dans les pays, un atelier de lancement est nécessaire dans le but de :

  1. Identifier les acteurs clés de l’assainissement à tous les niveaux (national, régional, communal) ;
  2. Présenter clairement aux parties prenantes le projet dans toutes ses composantes et articulations en faisant apparaitre les niveaux d’implication de chaque acteur ;
  3. Présenter et discuter le plan d’action à court et moyen terme du projet.

Les ateliers de lancement du programme CWIS ont lieu le 3 septembre au Malawi, le 7 septembre en Ethiopie et le 13 septembre au Kenya.

Les acteurs du secteur de l'eau et de l'assainissement ont été invités à collaborer efficacement dans le processus de fourniture de services d'eau et d'assainissement au Malawi.

Le secrétaire principal du ministère du gouvernement local et du développement rural, Charles Makanga, a déclaré vendredi 3 septembre lors de l’atelier de lancement du programme panafricain d'assainissement à Lilongwe qu'il y a beaucoup de conséquences qui suivent lorsque les parties prenantes ne travaillent pas ensemble dans la fourniture des services.

"Certaines conséquences sont coûteuses. La saga de la zone 18 a été une grande leçon et elle ne sera jamais effacée du visage de la nation", a-t-il déclaré.

En 2017, certains résidents de la zone 18 ont consommé de l'eau contaminée par le biais de robinets d'eau.

Le maire de Lilongwe, Juliana Kaduya, a déploré les capacités inadéquates et l'utilisation limitée de l'innovation dans la prestation de services d'assainissement dans la ville.

"L'accès aux services d'assainissement est l'un des principaux défis à relever au Malawi et en Afrique", a-t-elle déclaré.

Le Directeur des programmes de l'Association africaine de l'eau (AAE), Simeon Kenfack, a déclaré que l’AAE s'engageait à garantir l'amélioration de la qualité des services d'eau et d'assainissement offerts à la population.

"Nous continuerons à renforcer les capacités et à soutenir les acteurs du secteur de l'eau et de l'assainissement afin de garantir l'accès de tous aux services d'eau et d'assainissement", a-t-il déclaré.

Lire plus en anglais

Search