‘‘ L’eau c’est la vie, la femme donne la vie, la question de l’eau est avant tout une question de femme ’’
Soyez certaines que je mettrais tout en œuvre pour garantir votre participation massive à ce grand rendez-vous des filles et fils du Tchad (N.D.L.R : le dialogue national inclusif). Personne ne vous racontera l’histoire, vous allez l’écrire vous-mêmes ». ‘‘ L’eau c’est la vie, la femme donne la vie, la question de l’eau est avant tout une question de femme ’’Cette phrase est celle qui a été tenue lors de la rencontre accordée par le Chef de l’Etat, le Général MAHAMATIDRISS DEBY ITNO lors de la Journée Internationale de la Femme qui s’est tenue le 8 Mars devant les femmes.
Toute une dynamique lancée autour de la question du genre en vue de relever les défis qui se dressent quant à la participation des femmes dans le milieu du développement de notre Pays. Il faut reconnaitre que la femme est peu présente dans la gestion des ressources en eau, alors que les infrastructures hydrauliques constituent aujourd’hui un défi et une opportunité encore inexploitée.Ø encourager, faciliter leur emploi dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, pourraient réduire de manière significative, les inégalités des genres et contribuer à la réalisation des objectifs de ÉDITORIAL Par Koubra HISSEINE ITNO, Directrice Générale de la Société Tchadienne des Eaux développement durable.
La Femme doit être prise très au sérieux dans nos Pays quant à sa capacité à apporter un plus au développement. Ø la culture, les préjugés, les clichés et stéréotypes du genre sont autant d’obstacles qui empêchent toujours l’émergence de la classe féminine dans ce secteur. De manière générale, l’implication inadéquate des femmes dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, l’approche sectorielle non coordonnée, etc. font qu’en grande partie, l’implication de la femme est souvent reléguée aux questions de groupement féminin.
Une interprétation assez limitée car la femme se voit ainsi placée dans une position défavorisée, alors que les ressources en eau devraient être gérées au plus bas niveau et la femme devrait être reconnue en tant qu’actrice centrale dans l’approvisionnement, la gestion, de l’eau. Autant de points, qui nous avaient obligés, en interne, au sein de la SOCIETE TCHADIENNE DES EAUX, à mettre en place une politique qui vise à mettre sur le même pied d’égalité et selon le critère principal de compétence, les hommes et les femmes.
De manière générale, une plus forte présence des femmes aux postes de décisions et de contrôle dans ce secteur favoriserait une plus grande sensibilisation aux préoccupations et aux besoins des femmes. Leurs prises de position pourraient ainsi influer sur les modalités d’administration du secteur de l’eau et de l’assainissement, et sur la façon d’accéder aux ressources et de les contrôler, car « l’eau c’est la vie, la femme donne la vie, la question de l’eau est avant tout une question de femme ».
Il nous faut promouvoir plus d’opportunités de formation dans le secteur de l’eau et de l’assainissement afin de facilité une égalité d’accès équitable à ce secteur, développer des programmes de mentorat en réseau comme c’est le cas actuellement avec le Réseau des femmes professionnelles, faciliter et renforcer le leadership des femmes, aborder de manière très claire la question des stéréotypes de genre, etc. En résumé, la femme doit être remise à sa place.
Par Koubra HISSEINE ITNO,
Directrice Générale de la Société Tchadienne des Eaux
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