Début ce lundi 25 mai 2018 à Abidjan, de la formation des acteurs de l'assainissement non collectif, sur les outils et l'optimisation de la gestion des boues de vidange. La formation est une initiative l'Association Africaine de l’Eau (AAE) en collaboration avec l'Office National de l'Assainissement et du Drainage de Côte d'Ivoire.

Le thème de ce premier jour de formation portait sur l’élaboration et l’interprétation du diagramme des flux de matières fécales (SFD) et a été dispensé par Alix LEREBOURS de l’Université de Loughborough en Angleterre.

L’objectif de la formation était de faire comprendre l’importance du diagramme de flux de matières fécales comme outil d’aide à la décision en matière de planification de l’assainissement. En effet, le SFD est un outil de communication et de plaidoyer qui permet de « visualiser les problèmes et le fonctionnement de l’assainissement d’une ville ». L’outil permet de convaincre les décideurs et les bailleurs de passer à l’action mais surtout de faire des priorisations dans les actions à mener en termes d’assainissement. La formatrice a également présenté aux participants le fonctionnement du logiciel de génération du diagramme de matières fécales. Les travaux de groupe qui ont suivi ont donné aux participants l’occasion de s’exercer à l’élaboration et à l’interprétation de SFD d’une ville.

C’est avec beaucoup d’intérêt que la formation a été suivie par les participants dans la mesure où elle a permis de découvrir un outil « pertinent surtout dans la recherche de financement car il permet d’avoir des données fiables sur l’assainissement dans une localité et de bien cibler les actions à mener aux dires de Madame YOKOLI, Directrice de l’assainissement en milieu rural au ministère de la construction, de l’assainissement et de l’urbanisation. Pour Madame Sidibé Fatoumata de BRL Ingénierie, un bureau d’études, le SFD est un outil important qu’elle compte utiliser dans son travail quotidien.

Ce premier jour de formation était destiné aux experts de l’ONAD, au staff technique de municipalités, les ministères sectoriels, les ONG et Bureaux d’Etudes Techniques et entreprises exerçant dans le secteur.