Le manque de compétences et de capacités adéquates dans le domaine de l’eau dans certaines parties de l’Afrique ainsi qu’une fragmentation institutionnelle à large échelle, aussi bien à travers l’Afrique qu’entre l’Afrique et l’UE, constituent un obstacle majeur pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et pour faire face aux crises de l’eau. D’autant plus que ces dernières entraînent de graves conséquences pour le changement climatique et vice versa. De nombreuses initiatives ont été créées afin de solutionner la fragmentation du secteur de l’eau en Afrique comme sur le plan international. Or, il existe toujours d’importantes lacunes dans la collaboration pour pouvoir internationaliser les initiatives européennes relatives à l’eau. C’est ce qui ressort du tableau ci-dessous.
L’on peut conclure de ce tableau qu’hormis le réseautage entre les responsables des politiques et les bailleurs de fonds, il y a:
- Très peu d’opportunités de réseautage « horizontal » entre l’Afrique et l’UE pour une catégorie donnée d’acteurs,
- Très peu d’opportunités de réseautage « vertical » entre toutes les catégories d’acteurs d’Afrique et d’UE,
- Peu de possibilités de réseautage « horizontal » entre l’Afrique et l’UE à travers les catégories différentes,
- Peu de possibilités de réseautage « vertical » entre l’Afrique et l’UE qui comprennent l’ensemble des parties prenantes.
Au mieux, on peut considérer que ces interactions ont lieu dans le cadre de certaines initiatives mondiales de réseautage. Or, ces initiatives ne sont pas focalisées spécifiquement sur les interactions entre l’Afrique et l’UE. C’est ce manque qu’AfriAlliance tente de combler en créant un réseau parapluie. Ce dernier doit stimuler les réseaux et les institutions existants afin qu’ils facilitent le partage des connaissances en Afrique ainsi qu’entre l’Afrique et l’UE.