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Il est indéniable que l’avenir de la planète se joue autour de la problématique du changement climatique. La température de la terre augmente à des proportions inquiétantes et les effets dévastateurs sur les écosystèmes ne sont plus répertoriés dans des zones particulières, mais presque sur tout le globe. Sècheresses, inondations, tsunamis, typhons, tempêtes, dérèglements climatiques, canicules en été, hivers sans neige… les dégâts causés par l’Homme, engagé dans un processus de création de richesse, portent gravement atteinte à l’équilibre des écosystèmes. Alors, si les temps changent, n’est-il pas temps pour l’Homme de reconsidérer la nature de ses rapports avec son environnement ? Depuis 1995, la communauté internationale se réunit chaque année, sous l’égide de l’ONU pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. La dernière conférence sur le climat, la COP 21, qui s’est déroulée à Paris en 2015, a permis d’aboutir à un accord historique engageant les parties à contenir le réchauffement climatique bien en-dessous de +2°C, voire le limiter à +1,5°C. Cependant, la COP 21 a très peu parlé d’eau. Alors que c’est la ressource sur laquelle les changements climatiques ont le plus d’effets. La communauté de l’eau doit mener ce plaidoyer afin de remettre l’eau au cœur des débats lors de la COP 22 prévue à Marrakech en novembre 2016. Car l’eau est une denrée périssable, et les Hommes ne semblent pas en avoir toujours conscience. L’Afrique doit être représentée à tous les niveaux à cette conférence pour faire entendre la voix d’un continent fragile qui se passerait bien d’une nouvelle catastrophe à laquelle elle ne pourra jamais faire face.
Par Sylvain Usher - Directeur Executif de l’AAE
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