A quelques échéances de 2015 pour l’évaluation de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la communauté internationale a commencé à se mobiliser pour réfléchir à un agenda de développement durable post-2015.
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon a déjà mis en place en juillet 2012, une équipe spéciale du système des Nations unies pour coordonner les préparatifs de l’après-2015 et a constitué un Groupe de haut niveau de 27 membres pour le conseiller sur le développement mondial après 2015.
On le constate la réflexion est engagée sur les priorités de développement post-2015. Mais déjà, le fil d’Ariane de cette réflexion est de privilégier le développement humain.
La consultation mondiale qui a cours à travers une enquête, « My World » lancée par l’ONU et certains de ses partenaires pour recenser les voix, les priorités et les opinions des citoyens de différents pays, met en lumière dans les premiers résultats obtenus trois domaines prioritaires. Une bonne éducation, une meilleure santé et un gouvernement honnête et sensible aux problèmes du quotidien.
Nous ajouterons que l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement améliorés doit constituer aussi une priorité dans l’agenda de développement post-2015 en préparation. L’Afrique telle que nous le voulons et le souhaitons après 2015 est celle où tous les ménages sont connectés à un réseau d’eau potable et à un service d’assainissement.
Le respect de ce droit humain fondamental - accès à l’eau potable et à l’assainissement – est la clef de tout développement durable. Peut-on valablement avoir une meilleure santé ou une bonne éducation, sans accès à l’eau et à l’assainissement ?
La réponse est logiquement NON. L’Association africaine de l’eau plaide pour la prise en compte de l’accès à l’eau et à l’assainissement comme priorité dans l’après-2015. Ce sera un indicateur que nous voulons réellement un développement humain durable au-delà des déclarations de bonne intention.