Dans le cadre de mon programme de maîtrise à l’Université du Colorado Boulder pour l’obtention de mon diplôme en ingénierie de l’environnement et un certificat en ingénierie dans les communautés en développement, je dois compléter ma formation par un stage. Présentement, je suis à mi-parcours de mon stage de trois mois à l’Association Africaine de l’Eau ( Glossary Link AAE) à Abidjan en Côte d’Ivoire. L’ Glossary Link AAE est une organisation professionnelle dont l’une des activités est de promouvoir les échanges sur les nouvelles méthodes et bonnes pratiques entre les opérateurs du secteur de l’Eau et de l’Assainissement en Afrique.
J’ai postulé pour le stage à l’AAE afin d’avoir l’opportunité de travailler sur leur plateforme de gestion et de partage des connaissances. Cette plateforme servira d’unité de compilation pour diffuser les résultats des projets mis en œuvre par les membres de l’AAE au fil des ans, en maximisant leur éventuel impact sur l’ensemble du secteur. Cela m’intéresse particulièrement parce que quand nous apprenons le développement durable en classe, ce sont exactement ces leçons apprises de l’organisation qui changent la façon dont nous les mettons en œuvre et définissons des projets réussis.
Pour opérationnaliser la plateforme, je me suis familiarisé avec des plateformes de partage de connaissances similaires. J’ai travaillé avec la Spécialiste en Communication et en Gestion de la Connaissance de l’AAE, Olivier Konan, planifier un atelier avec les communicateurs des sociétés d’eau et d’assainissement, membres de l’AAE. L’objectif de cet atelier est de déterminer plus aisément ce qu’ils identifient comme des informations essentielles à utiliser comme des produits de connaissance. C’est un point important de ma recherche parce que je peux explorer la façon dont les gens souhaitent consommer de l’information à l’ère du numérique et le font déjà. Après la détermination des formats des produits de connaissances, je vais résumer les principaux articles qui souvent pour la plupart tirés des projets visant à mettre en évidence les bonnes pratiques, les leçons apprises et les succès stories à publier sur cette plateforme.
Aussi, je travaille avec le Département des Programmes de l’AAE pour l’exploitation d’outils de vidéoconférence et d’e-learning afin de renforcer les opportunités éducatives de l’AAE. Cela comprendra des contenus qui peuvent être attrayants pour les professionnels du secteur africain, tels que les ateliers en ligne hébergés sur une plateforme de vidéoconférence et la publicité des cours en ligne, gratuits, pertinents, et déjà disponibles.
Au cours de mon premier mois, j’ai été occupé à écrire et à mettre en forme des articles pour la newsletter de l’AAE et à préparer notre publication du magazine de juin « Share Water ». Mes compétences en français s’améliorent rapidement car je réapprends le vocabulaire technique, traduit des documents et je m’exerce à parler couramment le français pour la première fois depuis des années !