Langue
Login

Connexion à votre compte

Identifiant
Mot de passe
Maintenir la connexion active sur ce site

JIF2024 : Déclaration de la Présidente du réseau Panafricain des Journalistes pour le WASH

jeudi 7 mars 2024
Vu 376 fois

Célébrer la femme, c’est aussi investir en elle pour le bien de tous !

C’est devenu une tradition ! Le 8 mars de chaque année, le monde marque un arrêt pour « célébrer » la femme. L’année 2024 ne déroge pas à cette règle établie depuis la Résolution 32/142 du 16 décembre 1977 des Nations Unies qui institue la Journée internationale des droits des femmes (JIF). Bien que les origines remontent à bien plus longtemps. Point n’est besoin ici rappeler le contexte historique de cette journée. Les activités organisées autour de cette journée au-delà du caractère festif avec des défilés, portent en général sur le besoin de créer les conditions favorables au plein épanouissement de la femme et sa participation à la vie de l’humanité. C’est également un temps d’arrêt pour le bilan en matière d’égalité de chance homme-femme dans les différents pays. 

En décidant de regarder le « verre à moitié plein », l’on note des avancées notoires depuis les premières revendications qui ont conduit à l’institution de cette journée avec les objectifs qu’on lui connaît aujourd’hui. Des concepts se sont succédés pour donner une valeur certaine aux femmes, qu’on retrouve de plus en plus dans des secteurs d’activités inimaginables il y a quelques années encore ; dans des cercles de prises de décision, etc. Même si le nombre reste faible.

Nous refusons de retourner en arrière pour relever les batailles qui ont permis aux femmes d’accéder à un standard mieux une sphère jadis réservée à la gent masculine pour la simple raison que les défis ne sont pas épuisés ! Si beaucoup à force d’arguments et de sensibilisation commencent à avoir une perception différente du rôle de la femme dans le développement d’une nation, d’une société, en commençant par le cercle familial, il n’en demeure pas moins que la tâche reste ardue. Dans ce sens qu’au-delà du dire, il y a le faire. Et ce faire –action- nécessite des moyens aussi modestes soient-ils pour un impact véritable.

Le thème de cette année, « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », illustre fort à propos, ce que nous voulons exprimer. Le monde est en pleine mutation. Dans de nombreux pays, la situation humanitaire en raison des conflits ; l’instabilité économique voire les bouleversements climatiques, bien qu’elles soient au cœur des préoccupations globales, touchent davantage les femmes.

Contrairement aux années antérieures, les femmes sont davantage conscientes qu’elles peuvent contribuer efficacement à l’avènement d’un monde meilleur. Elles regorgent de solutions qui ne demandent qu’à éclore. Mais, la plupart du temps, elles font face à un obstacle majeur : l’investissement ! Leur autonomisation ! Il n’est point question pour nous de parler d’une égalité de sexe. L’homme et la femme ne seront jamais égaux. Les dés sont pipés déjà sur le plan physiologique. En tant que femme, on a des réalités que les hommes n’ont pas ! vice-versa !

Nous parlons d’une égalité en termes de droit : Le droit d’accès à une éducation de qualité ; le droit d’accès au financement pour la mise en œuvre des projets ou start-up portés par des femmes ; et bien d’autres droits comme celui de l’accès à la terre que nous n’évoquerons pas. A ce niveau, la mayonnaise tarde à prendre. Quand elles existent, les législations sont certes « asexuées », mais la plupart du temps, elles « bug », faute de suivi ou en raison d’un suivi très peu rigoureux.

« Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », ce thème est plus qu’interpellateur. Il invite à notre sens à sortir des traditionnelles sessions scientifiques, des colloques, des panels…organisés en cette occasion pour se mettre en action ; pour véritablement implémenter les résolutions et autres recommandations qui en sont issues.

Il y a des avancées, mais il faut aller plus vite  au risque de perdre les acquis ! Tout doit être pensé dans une perspective genre ! C’est-à-dire en intégrant plus que par le passé, les spécificités ! La journée internationale de la femme donne l’occasion de célébrer la femme, ses réalisations économiques, politiques et sociales. Cependant, il faut garder à l’esprit que célébrer la femme, c’est aussi investir en elle pour le bien de tous ! Ceci n’est plus une option, mais une nécessité impérieuse !

Search