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Assises du CST à Douala 2011

Hydraulique : Des experts de l’eau échangent à Douala

La première rencontre des opérateurs du secteur de l’eau vise à nouer des partenariats.



Les premières assises du conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (Aae) se sont ouvertes ce lundi 28 février à Douala. La rencontre d’échanges entre ces spécialistes est organisés conjointement par la Cameroon Water utilities (Camwater) et la camerounaise des eaux (Cde). Cette rencontre est « une manière pour les différents partenaires de réfléchir sur les voies et moyens qui peuvent permettre l’amélioration de l’accesibilité à l’eau en Afrique », a indiqué Atangana Kouna, directeur général de la Camwater.



Les assises vont s’étendre jusqu’au 04 mars 2011. Les experts vont s’étendre sur le thème partenariat et innovation clé du développement des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique ». Des plateformes d’échanges seront crées à l’issu de cette rencontre. Le directeur général de la Camwater a profité des assisses pour annoncer la construction prochaine de nouveaux équipements d’eau. L’objectif de la Camwater étant d’atteindre une production de 300 000 m3 d’eau par jour et pallier le problème d’eau à Yaoundé et dans tout le territoire.



Le Cameroun a déjà reçu des institutions bancaires, des financements évalués à 200 milliards de Fcfa pour mener à bien ces projets destinés à subvenir au déficit d’eau. Le conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau est chargé d’étudier les sujets d’ordre scientifiques et techniques liés au secteur de l’eau et de l’assainissement en Afrique.

Assises du CST à Douala 2011

1 / Douala Capitale de l’Eau en Afrique

01/03/2011

1 / Douala Capitale de l’Eau en Afrique.

Les Directeurs Généraux des entreprises de production et de distribution de l’eau en Afrique sont en conclave à Douala dans la région du littoral.

 Ils prennent part aux travaux de l’association africaine de l’eau, ils vont notamment évoquer la question de la rareté de l’eau potable dans les grandes agglomérations africaines en vue de les réduire à l’horizon 2015.

 L’ouverture des travaux qui vont durer une semaine était présidée par le gouverneur de la région du littoral FAI YENGO Francis.

 

www.crtv.cm/cont/nouvelles/nouvelles_sola_fr.php?idField=8977&table=nouvelles&sub=economie

Assises du CST à Douala 2011

Les sociétés d’eau et d’assainissement d’Afrique en conclave lundi à Douala

APA–Douala (Cameroun) L’Association africaine de l’eau (AAE) tiendra du 28 février au 4 mars 2011 à Douala ses premières assises de l’année, rencontres au cours desquelles le Conseil scientifique et technique (CST) mettra un accent sur l’assainissement du secteur de l’eau en Afrique, a appris vendredi APA auprès du comité d’organisation.

Sous le thème ’’Partenariat et innovation, clé du développement des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique’’, il sera question pour les 200 participants de se pencher sur les conditions d’accès à l’eau en Afrique, en proposant des solutions alternatives aux méthodes traditionnelles afin d’améliorer l’offre en eau potable.

Ce conclave apparait comme ‘’une feuille de route du Conseil scientifique et technique en prélude au 16è Congrès de l’AAE prévu l’année prochaine à Marrakech, au Maroc’’, a confié à APA Basile Atangana Kouna, le directeur général de la Cameroon water utilities corporation (CAMWATER), par ailleurs vice-président de AAE.

Créée en 1979 sous le nom de l’Union africaine des distributeurs d’eau (UADE), l’AAE avait pour objectif d’apporter des réponses idoines aux difficultés rencontrées par le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement.

Huit après sa naissance, l’UADE est devenue AAE en se donnant de nouvelles ambitions pour l’accès des populations africaines aux services d’eau potable et d’assainissement, et d’accompagnement des sociétés d’eau dans la fourniture d’un service de qualité, l’extension des infrastructures et l’amélioration de la gouvernance d’entreprises.

Co-organisées par CAMWATER et la Camerounaise des eaux (CDE), les assises de Douala verront la participation d’une centaine de sociétés membres provenant de quarante pays africains.

Assises du CST à Douala 2011

CAMEROUN
BASILE ATANGANA KOUNA (Camwater)


Le directeur général de la société publique Cameroon Water Utilities Corp. (Camwater), Basile Atangana Kouna, a présidé à Douala, du 28 février au 4 mars, les assises statutaires de l’Association africaine de l’eau (AAE). A cette occasion, il a évoqué un apport de 400 milliards F CFA investis par des entrepreneurs privés, de manière à faire passer de 35% à 65% le taux d’accès à l’eau potable au Cameroun. La Camwater se partage le marché de l’eau avec la Camerounaise des eaux, filiale de l’Office national de l’eau potable (ONEP) du Maroc.

Assises du CST à Douala 2011

 
 

Les Africains ont soif d’eau potable


Les instances de l’Association africaine de l’eau (AAE - conseil technique, comité de direction et assemblée générale) se sont réunies à Douala du 28 février au 4 mars. Ces rencontres étaient co-organisées par la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) et la Camerounaise des Eaux (CDE) sur le thème : « Partenariat et innovation, clé du développement des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique. » Leur objectif était de faire le point sur les activités de l’AAE et de dresser le bilan des pays africains en matière d’accès à l’eau potable. Elles ont regroupé 200 opérateurs et gestionnaires des services de l’eau et de l’assainissement venus d’environ 40 pays africains membres de l’AAE.



Les Africains ont soif d’eau potable
 
Le problème de l’accès à l’eau potable se pose encore en Afrique avec acuité. Cependant, les questions d’assainissement et de recyclage des eaux usées sont également l’objet de préoccupations. Si certains pays, comme le Sénégal, affirment atteindre les objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015, d’autres comme le Cameroun en sont encore très loin. Les membres de l’Association africaine de l’eau veulent donc améliorer les indicateurs relatifs au taux d’accès à l’eau potable qui leur permettront d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement d’ici 2015.

Les pays africains connaissent des fortunes diverses en matière d’accès des populations à l’eau potable. « La République de Guinée est très avancée pour ce qui est de l’accès à l’eau potable. Mais en matière d’assainissement et de recyclage des lacunes sont à surmonter. Les populations de Guinée ont un taux d’accès à l’eau potable de 70% dans la capitale. Cependant les efforts sont à fournir à l’intérieur du pays pour que les conduites d’eau soient rapprochées des clients afin qu’ils puissent tous s’abonner » déclare Hadja Fatoumata Keita, ingénieure Hydro-technicienne à la Société des Eaux de Guinée. L’autre difficulté dans ce pays est que l’assainissement reste flou. Car on ne sait qui fait quoi. Pourtant, trois sociétés au moins ont la charge de ce secteur.

Le taux d’accès à l’eau est de 50% au Togo, mais l’objectif est d’atteindre au plus vite le niveau de 60 à 70%. Evenya Yawo Elihoho est le directeur général de la Société togolaise des Eaux. Pour lui, c’est le matériel et l’équipement devant donner de l’eau potable aux populations qui posent problème : « Nous ne les fabriquons pas sur place, nous sommes obligés de les importer de même que les produits pour le traitement de l’eau. Nous sommes soumis aux règles du marché pour les équipements et tout le matériel que nous utilisons. C’est ça qui handicape un peu les pays africains et ralentit leur cheminement vers l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement », avoue-t-il.

Le Sénégal est l’un des rares pays africains au sud du Sahara qui est un peu avancé dans le traitement des eaux usées. Il y existe une station d’épuration qui fait un traitement des eaux usées. Elle rend les eaux usées réutilisables pour l’arrosage des plantes par exemple et une partie de cette eau est rejetée en mer. Toutefois, les quantités d’eau recyclées sont moins importantes que les quantités rejetées dans la nature. Pourtant en matière de desserte en eau potable, le Sénégal est d’après Mamadou Dia, directeur général de la Sénégalaise des Eaux et président de l’Association africaine de l’eau (AAE), « le pays africain qui va atteindre les objectifs du millénaire pour le développement avant 2015. Le taux de desserte en eau potable en milieu urbain est de 98%. Et en milieu rural il est de 82%. L’objectif en 2015 pour le milieu rural est d’atteindre les 90%. » Il faut cependant noter que la tendance au Sénégal est surtout portée sur l’accès à l’eau par borne fontaine que par branchement.

Le Cameroun à la traîne

Au Cameroun, la desserte en eau est des plus insignifiantes. Le taux d’accès à l’eau potable s’élève à 35% en milieu urbain. Contrairement à la plupart des pays africains, l’accès à l’eau potable demeure une grosse difficulté pour les populations camerounaises. Le directeur général de la Camwater, Basile Atangana Kouna affirme à cet effet que l’objectif premier pour le moment est de porter la desserte moyenne en eau potable en milieu urbain à 60%. Pour ce faire, la Cameroon Water Utilities Corporation a mis en place un programme d’investissements évalué à plus de 400 milliards de FCFA.

Yaoundé, la capitale camerounaise connaît une forte pénurie d’eau potable depuis quelques années. Dans les quartiers comme Damase, les populations n’ont jamais eu l’eau du robinet, tandis qu’à Nsimeyong et Efoulan par exemple, l’approvisionnement en eau potable se fait surtout dans la nuit. Pour remédier à cela, des projets d’envergure sont annoncés dans l’optique d’optimiser la fourniture du service public de l’eau potable au Cameroun en milieu urbain et périurbain. Un projet d’adduction en eau potable de Yaoundé et trois villes secondaires est en cours. Il consiste en la construction d’une usine d’eau potable sur la Mefou d’une capacité de 50 000m3/jour. Il permettra de faire passer la ville de Yaoundé de 100 000 à 150 0000m3/jour. Soit une augmentation de 50%. Son coût est évalué à 72,16 milliards de francs CFA.

De manière générale, les préoccupations des responsables des entreprises de l’eau restent l’accès de manière durable à un approvisionnement en eau potable et à un système d’assainissement de base. Selon Brahim Ramdane, directeur général de la Camerounaise des Eaux, la rencontre de Douala était « une grosse opportunité pour les opérateurs de l’eau potable dans les pays africains d’échanger entre eux, de partager les expériences, de nouer des partenariats, de trouver des créneaux de formation. »

Créations de nouveaux programmes

Pour cela, des programmes ont été mis en place par les participants aux travaux en collaboration avec leurs partenaires afin d’améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement. Il s’agit par exemple du programme dénommé « Water operator partnership ». C’est une sorte de coopération Sud-Sud où les entreprises qui ont atteint un niveau de performance vont devenir les mentors des entreprises qui rencontrent quelques difficultés pour faire progresser leurs performances. L’AAE a également créé une académie des eaux. Une idée née du constat que les difficultés en Afrique sont inhérentes au leadership, au management et à la bonne gouvernance. Cette académie aura pour objectif de renforcer les capacités des dirigeants africains dans le domaine du leadership, du management et de la bonne gouvernance. A ce sujet, un séminaire de haut niveau est annoncé par l’AAE au mois d’Octobre 2011 à Kampala. Cette académie va s’orienter vers une coopération entre des scientifiques africains pour développer des thématiques qui vont toujours dans le sens de l’amélioration des performances et qui vont permettre aux Africains de rivaliser avec tous les autres dans tous les fora mondiaux en apportant le savoir-faire africain, la compétence et la capacité de ceux-ci à parler des problèmes de l’eau, à innover et à créer pour que le maximum de personnes accèdent à l’eau et à l’assainissement.

Source: Afrik

Assises du CST à Douala 2011

Eau et assainissement :Pour un partenariat efficace des sociétés d’Afrique
Écrit par Edmond Kamguia K.
Mardi, 01 Mars 2011 09:09

Le gouverneur de la région du Littoral a présidé lundi, à Douala, la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes  de l’Association africaine de l’eau qui va également tenir les réunions de son Conseil scientifique et technique et ses assemblées générales.

Placés sous le thème de « Partenariat et innovation, clé du développement des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique », les travaux pour l’année 2011 de l’Association africaine de l’eau (Aae) ont démarré lundi à Douala.  En effet,  en l’absence du ministre de l’énergie et de l’eau empêché, les premières assises de l’année de l’Aae  ont  été ouvertes lundi à la salle des conférences de l’hôtel Sawa, à Douala, par Faï Yengo Francis,  le gouverneur  de la région du Littoral.

Accroître  la qualité

Dans son discours, Faï Yengo Francis a rappelé le souci du gouvernement  d’améliorer  les indicateurs relatifs au taux d’accès à l’eau potable permettant d’ici 2015 d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le Développement (Omd): « Il s’agit de réduire de moitié la proportion de la population n’ayant pas accès de manière durable à un approvisionnement en eau potable et à un système d’assainissement de base », a dit Faï Yengo Francis avant de préciser que « le défi majeur consiste aujourd’hui à accroître de manière significative la qualité et la continuité des services urbains d’eau, ainsi que le taux de desserte en eau potable ».

Au terme de son allocution, le gouverneur de la région du Littoral a déclaré ouvertes les journées portes ouvertes, procédé à la coupure du ruban symbolique et visité, avec l’ensemble de sa délégation et aux  côtés des Directeurs  généraux de la Cameroon water utilities Corporation (Camwater) et de la Camerounaise des eaux  (Cde),  la quinzaine de stands disposés dans les jardins de l’hôtel Sawa.

Auparavant, Basile Atangana Kouna a remercié le gouverneur qui a accepté de présider la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes et souhaité la bienvenue aux participants.  Le Directeur général de Camwater a particulièrement remercié tous les bailleurs de fonds et les  présidents et directeur et  généraux des sociétés d’eau et d’assainissement d’Afrique qui ont massivement fait le déplacement de Douala.

Capitaliser les acquis

Le Dg de Camwater a indiqué que « les présentes rencontres sont (…) l’occasion de capitaliser les acquis et surtout de nous enrichir de vos expériences respectives pour honorer le rendez-vous de 2015 consacré à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, souscrit par le gouvernement de la République du Cameroun en ce qui concerne l’accès à l’eau potable ». Ces  assises réunissent du lundi 28 février au vendredi  4 mars 2011 quelque 200 opérateurs et gestionnaires des services de l’eau et de l’assainissement en Afrique.Organisé par la Camwater qui s’occupe des activités d’investissement  et la Camerounaise des eaux (Cde) à qui incombe les activités d’exploitation et qui est justement chargée de la production et de la commercialisation des services de l’eau potable au Cameroun, l’événement concerne tous les membres de l’Association africaine de l’eau (Aae), c’est-à- dire  plus d’une centaine de sociétés membres dans 40  pays africains.

Présentation le partenariat  public-privé dans le secteur de l’eau potable au Cameroun , Basile Atangana Kouna a mis l’accent sur trois objectifs essentiels : l’allégement de la pression budgétaire qui pèse sur le secteur public; l’intégration du savoir-faire  et des méthodes de fonctionnement du secteur privé; l’évolution des modes d’interventions des administrations, d’opérateurs directs, vers un rôle d’organisateur, régulateur et contrôleur, pour finalement permettre la réalisation d’un équipement en améliorant le rapport qualité /prix de sa construction et de son exploitation.

Améliorer le taux de desserte

D’une manière générale, l’objectif recherché les pouvoirs publics à travers le partenariat entre secteur public et secteur privé mis en place dans le secteur de l’eau potable est, selon Basile Atangana Kouna, l’amélioration du taux de desserte. Il est prévu de porter le taux actuel estimé à 35 % à plus de 60% à l’horizon 2015.

C’est pour la deuxième fois en l’espace de cinq ans que Douala  accueille les assises du Conseil scientifique  et technique de l’Aae dont les travaux commencent ce mardi pour s’achever mercredi. Le Comité de direction de l’Aae se réunira par la suite du  mercredi 2 mars au jeudi 3 mars 2011. La journée du vendredi 4 mars 2011 est consacrée à l’Assemblée générale des membres affiliés Aae et à l’Assemblée générale ordinaire. 

Il faut souligner que le Conseil  scientifique  et technique est un organe chargé d’étudier les sujets d’ordre  scientifique liés aux secteurs de l’eau et de l’assainissement en Afrique. Il se réunit deux à trois fois par an. Il a trois commissions spécialisées. L’exposition  est ouverte  jusqu’à l’après-midi de mercredi. Quelques 17 exposants dont des fournisseurs locaux  mettent en valeur les productions et services de leurs sociétés qui rentrent dans  le secteur de l’eau et de l’assainissement au Cameroun et sur le continent. 

En dehors des journées portes ouvertes , des réunions du Conseil scientifique et technique et des Assemblées générales, les assises de Douala  prévoient des conférences ,  une évaluation de la feuille de route du Conseil scientifique et technique et des échanges sur l’organisation du 16 ème congrès de l’Association africaine de l’eau (Aae) qui est prévu en février 2012 à Marrakech, au Maroc.

Assises du CST à Douala 2011

FORUM DE L’ASSOCIATION AFRICAINE DE L’EAU : Les Africains ont soif d’eau potable

Les instances de l’Association africaine de l’eau (AAE - conseil technique, comité de direction et assemblée générale) se sont réunies à Douala du 28 février au 4 mars. Ces rencontres étaient co-organisées par la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) et la Camerounaise des Eaux (CDE) sur le thème : « Partenariat et innovation, clé du développement des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique ». Leur objectif était de faire le point sur les activités de l’AAE et de dresser le bilan des pays africains en matière d’accès à l’eau potable. Elles ont regroupé 200 opérateurs et gestionnaires des services de l’eau et de l’assainissement venus d’environ 40 pays africains membres de l’AAE. Le problème de l’accès à l’eau potable se pose encore en Afrique avec acuité. Cependant, les questions d’assainissement et de recyclage des eaux usées sont également l’objet de préoccupations. Si certains pays, comme le Sénégal, affirment atteindre les objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015, d’autres comme le Cameroun en sont encore très loin. Les membres de l’Association africaine de l’eau veulent donc améliorer les indicateurs relatifs au taux d’accès à l’eau potable qui leur permettront d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement d’ici 2015.

Assises du CST à Douala 2011

Cameroun : l’Association Africaine de l’Eau se mobilise face aux défis de l’eau
Écrit par bernard Mawo   

Le conclave tenu du 28 février au 4 mars 2011 à Douala aura été à la hauteur des attentes de la centaine des sociétés africaines d’eau et d’assainissement venues d’au moins quarante (40) pays d’Afrique, avec pour objectif de faire face aux défis de l’accès à l’eau potable sur le continent africain où l’eau est inégalement répartie, et risque de l’être davantage d’ici à 2050 lorsqu’il comptera deux milliards d’habitants - si la croissance annuelle de 24 millions de personnes se poursuit

Il faut dire qu’il s’agit là incontestablement d’un problème majeur, puisque des rapports alarmants font état de ce que, l’Afrique est le deuxième continent le plus sec après l’Australie, avec de nombreux Africains qui sont sans cesse victimes de pénurie d’eau (on dénombre quatorze pays africains qui pâtissent déjà d’une raréfaction de leurs ressources en eau, et on estime que 11 autres vont connaître le même sort à l’horizon 2025), alors même que le continent regorge de ressources hydriques, entre les grands fleuves (fleuve Congo, le Nil, fleuve du Niger, etc.) et les lacs (le lac Tchad et le lac Victoria).

 Une étude de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), fait état du fait que les pays africains maîtrisent moins de 4% de leurs potentiels hydrauliques alors que dans les pays riches, ce taux est de 70 à 80%. En Asie même, ce taux est passé de moins de 4% à près de 50% ces trente dernières années.

le conclave

 Comme elle s’y affaire depuis son dernier rendez-vous en Ouganda, l’Association africaine de l’eau (AAE) a effectivement tenu du 28 février au 04 mars derniers à Douala, ses premières assises pour l’année2011 au cours desquelles le Conseil scientifique et technique (CST) a accordé beaucoup d’importance à l’assainissement du secteur de l’eau en Afrique.

 Un conclave que le Dr Basile Atangana Kouna, DG de la Camwater –par ailleurs vice-président de l’Association africaine de l’eau et un des principaux organisateurs de l’événement en terre camerounaise, a qualifié de "feuille de route du Conseil scientifique et technique en prélude au 16è Congrès de l’AAE prévu l’année prochaine à Marrakech au Maroc", et qui est présenté par monsieur Brahim Ramdane, Directeur Général de la Camerounaise des Eaux (Cde) et coorganisateur comme "une grosse opportunité pour les opérateurs de l’eau potable dans les pays africains d’échanger entre eux, de partager les expériences, de nouer des partenariats, de trouver des créneaux de formation".

 Organisées par les deux sociétés opérant en partenariat dans le secteur de l’eau au Cameroun que sont la Cameroon Water Utilities Company (CAMWATER) et la Camerounaise Des Eaux (CDE), les assises qui se sont déclinées en un mode pluriel particulièrement enrichissant : journées portes ouvertes, réunions statutaires (réunions du Conseil scientifique et technique de l’Association, réunion du Conseil de direction, Assemblée générale), conférences, évaluation de la feuille de route du Conseil scientifique et technique, réflexions sur l’organisation du 16ème congrès prévu en février 2012 à Marrakech au Maroc, et qui regroupaient à Douala -devenue capitale de l’eau pour la circonstance- quelques 200 participants, étaient axées sur le thème "Partenariat et innovation, clé du développement des sociétés d’eau et d’assainissement en Afrique".

 Un thème qui a permis aux dirigeants ou représentants de la centaine de sociétés africaines du secteur de l’eau et des secteurs connexes présents à Douala, de réfléchir sur les conditions d’accès à l’eau en Afrique, et de proposer des alternatives aux pratiques connues jusqu’ici, dans le but d’améliorer l’offre en eau potable sur le continent en général et au Cameroun en particulier où la CAMWATER et son partenaire CDE en ont profité pour lever un pan de voile sur ce qui se fait au Cameroun pour pallier à cette difficulté grâce au partenariat public - privé.

 Un partenariat public-privé dans le secteur de l’eau potable au Cameroun dont les trois objectifs essentiels sont : l’allégement de la pression budgétaire sur le secteur public, l’intégration du savoir-faire et des méthodes de fonctionnement du secteur privé, l’évolution des modes d’interventions des administrations, d’opérateurs directs, vers un rôle d’organisateur, régulateur et contrôleur, dans le but de permettre au bout du compte la réalisation d’un équipement fiable en même temps que les conditions de l’adéquation du rapport qualité/prix .

 Bernard Mawo

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