Sous la thématique « Les opportunités socio-économiques de l’assainissement à l’ère de la COVID-19 » ; le réseau des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement de la RDC (RJPEA-RDC) avait organisé, le samedi 05 septembre 2020 à la Maison des jeunes du Centre Carter/Goma, un atelier de renforcement des capacités.
Au début de la séance, une minute de silence en mémoire du feu Professeur Yves Magloire KENGNE, ancien coordonnateur senior du programme Assainissement en charge du projet SAO-CWIS décédé en juin dernier, avait été observée.
20 représentants d’organisations des jeunes ont pris part à cet atelier facilité par Monsieur Serge Koko Bashonga et Madame Nicole Musimbi.
Dans son intervention, Monsieur Serge Koko Bashonga avait parlé de plusieurs points dont les types d’assainissement ; également il avait pu parler de l’importance d’assainir : l’amélioration de la santé de la population, la protection de l’environnement, l’augmentation de la productivité, la création d’emploi.
Madame Nicole Musimbi, à son tour, parlait de toilettes nouvelles génération afin d’informer les jeunes des efforts qui se font au travers le monde pour contribuer à l’assainissement et d’inspirer les jeunes à innover dans tous les domaines car la recherche croît de façon exponentielle. Cette dernière est présente dans tous les domaines : téléphones, ordinateurs, voitures, médecine… C’est aussi le cas dans le domaine des sanitaires, nous devons faire usage des nouvelles technologies pour l’assainissement.
Au-delà des toutes les notions liés aux avantages de l’assainissement (préservation des vies, économie réalisée sur les soins de santé, protection de l’environnement, progrès en matière d’éducation, réduction des inégalités des genres…), les jeunes avaient surtout compris comment l’assainissement permet de générer de manière significative des activités économiques et de créer de l’emploi ; surtout en cette période où les services d’eau d’hygiène et d’assainissement constituent un maillon clé de la lutte contre la pandémie du COVID-19.
A la fin de l’atelier, un jeune professionnel, Monsieur Salem avait partagé son expérience entrepreneuriale dans la fabrication d’un savon liquide, 100% made in Congo, une initiative qui avait débuté juste après la confirmation du premiers cas de COVID-19 en RDC.